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La stratégie monétaire initiale de la BCE, adoptée en 1998 et revue en 2003, a été révisée la dernière fois en 2021 avec l’introduction d’un objectif d’inflation de 2% à moyen terme.

«Cette nomination à la BCE constitue une étape importante qui reflète notre développement au cours des dernières années», s'est réjouit Angelo Accardi, CEO de Forvis Mazars en Suisse.

Si les droits de douane américains se généraliseraient, avec des représailles symétriques de l’UE et une incertitude commerciale durable, la croissance du PIB tomberait à 0,5% en 2025, 0,7% en 2026 et 1,1% en 2027.

La présidente Lagarde inique qu’«au niveau actuel des taux d’intérêt», la BCE arrive «à la fin d’un cycle de politique monétaire qui répondait à des chocs cumulés.

L’inflation dans la zone euro «se situe actuellement autour» de l’objectif de 2,0%, mais les perspectives de croissance sont «plus faibles pour le reste de l’année», indique la banque centrale.

Pour cette année, l’institution de Francfort ramène sa prévision d’inflation à 2,0%, contre 2,3% précédemment. L’indicateur devrait descendre à 1,6% en 2026 et atteindre 2,0% en 2027.

Le taux de dépôt, principal instrument de référence, devrait être abaissé d’un quart de point à 2,0%, un niveau considéré comme «neutre», c’est-à-dire ni restrictif ni stimulant pour l’économie, selon les analystes.

Les analystes s’attendent à une nouvelle baisse d’un quart de point, qui ramènerait le taux de dépôt – qui fait référence pour conduire la politique monétaire à court terme – à 2%.

Un porte-parole de la banque centrale répond indirectement à Klaus Schwab qui a indiqué au «Financial Times» s’être entretenu avec la présidente de l’institution de Francfort pour tenter de la convaincre d’écourter son mandat.

Affirmer que l’Union européenne «avait été créée dans l’intention de réellement porter atteinte aux Etats-Unis est complètement contre-intuitif. Cela va à l’encontre de l’histoire», déplore la présidente de la BCE.