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Une progression qui intervient dans un contexte de morosité économique persistante au sein de la première économie européenne.

Le gouvernement allemand table sur une croissance de 0,3% pour l’année en cours, après un recul du même niveau l’an dernier.

Pour les «Journées de l’industrie», les patrons allemands ont fait comprendre au chancelier Olaf Scholz qu’ils ne partageaient pas son optimisme quant au redémarrage de l’activité.

Tout porte à croire que la hausse des dépenses de consommation que tout le monde attend se manifestera plutôt dans le secteur des services que dans le commerce de détail.

L’institut IFO table désormais sur une hausse de 0,4% du PIB, soit 0,2 point de plus que lors de sa précédente prévision.

Les sociaux-démocrates (SPD), les Verts et les libéraux (FDP), qui composent cette alliance arrivée au pouvoir en 2021, se sont donné jusqu’au 3 juillet pour trouver un accord.

L'indicateur particulièrement scruté du climat des affaires a gagné 0,4 point sur un mois, pour stagner à 47,5 points, après la hausse entamée depuis l’été 2023.

La hausse des prix à la consommation a atteint 2,4% sur un an dans la première économie européenne, soit 0,2 point de plus qu’en avril.

L’indicateur progresse de 1,6% sur un mois, après avoir pris 2% en mars, atteignant 136,5 milliards d’euros, indique Destatis. Les analystes tablaient sur une hausse de seulement 1,1%.

L’économie allemande reste atone depuis plusieurs mois. L’industrie souffre d’une crise multiforme, entre coûts élevés de l’énergie, faible demande domestique, et difficultés du commerce international.