Allemagne: le moral des investisseurs surprend à la hausse en juin

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Le baromètre mensuel de l’institut économique ZEW s’est élevé à 47,5 points, presque le double du mois précédent. Les analystes tablaient sur un indice à seulement 27,0 points.

Le moral des investisseurs allemands a surpris à la hausse en juin, porté par le rebond des investissements et l’appétit des consommateurs, alors que le pays a l’espoir de conjurer la stagnation économique en cours depuis plus de deux ans.

En juin, le baromètre mensuel de l’institut économique ZEW s’est élevé à 47,5 points, presque le double du mois précédent.

Cela dépasse nettement les attentes des analystes sondés par Factset, qui tablaient sur un indice à 27,0 points.

Après une chute provoquée par la guerre commerciale initiée par Donald Trump, cet indicateur scruté par le milieu des affaires retrouve presque son niveau atteint en mars, à 51,6 points.

Un autre indicateur du ZEW, portant sur l’évaluation de la situation économique actuelle, s’est lui amélioré de 10,0 points en juin, pour atteindre -72,0 points.

Il s’agit de la plus forte augmentation depuis avril 2023, précise le communiqué, bien que l’indice conserve la valeur la plus faible de la zone euro.

Achim Wambach, président du ZEW, salue une «amélioration sensible» du baromètre, porté par «l’augmentation récente des investissements et de la demande des consommateurs».

L’institut a agrégé les estimations de 200 investisseurs sondés début juin.

Ceux-ci voient aussi d’un oeil positif les allègements fiscaux pour les entreprises présentés par le ministre des finances Lars Klingbeil début juin..

«Ceci, associé aux récentes baisses des taux d’intérêt de la BCE, pourrait mettre fin à la stagnation économique de près de trois ans en Allemagne», ajoute M. Wambach.

Jeudi, les instituts économiques phares du pays ont revu à la hausse leurs projections, prédisant une croissance du Produit Intérieur Brut de 0,3% en Allemagne.

Mais la politique commerciale américaine comporte des risques importants pour la première économie européenne, tandis que le gouvernement table toujours sur une stagnation.

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