Les ménages ont épargné en moyenne 1589 francs par mois en 2018

AWP

1 minute de lecture

Cette somme représente 15,7% du revenu brut, selon l’enquête de l’OFS.

En 2018, les ménages suisses pouvaient épargner en moyenne 1589 francs par mois. Cette somme représente 15,7% du revenu brut, selon l’enquête de l’OFS publiée lundi.

Les ménages des classes de revenus les plus basses, qui gagnent moins de 5000 francs brut par mois, ne peuvent généralement rien mettre de côté. Ils dépensent souvent plus d’argent qu’ils n’en reçoivent.

Ce constat s’explique notamment par la part relativement élevée de retraités (60%) dans cette catégorie, indique l’Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué. Ceux-ci financent une partie de leurs dépenses en puisant dans leur fortune.

En 2018, les dépenses obligatoires se sont montées à 3045 francs par mois, soit 30,1% du revenu brut. Sur cette somme, 1182 francs, soit 11,7%, étaient dédiés aux impôts. Viennent ensuite les cotisations aux assurances sociales (10,2% du revenu brut), les primes d’assurance-maladie obligatoire (6,5%) et les dépenses de transfert monétaires à d’autres ménages (1,7%).

Les dépenses de consommation représentaient 52,4% du revenu brut des ménages. Le logement et l’énergie pesaient le plus sur le budget, avec environ 1456 francs ou 14,4% du revenu brut, indique l’OFS.

Les dépenses pour les denrées alimentaires et les boissons non alcoolisées s’élevaient à 6,3%, celles pour les transports à 7,4%, et celles pour la restauration et les services d’hébergement à 5,8%. 5,4% du budget étaient dédiés aux loisirs et à la culture.

Revenu moyen de 7069 francs

En 2018, le revenu moyen des ménages privés se montait à 7069 francs par mois. Cependant, 60% des ménages disposaient d’un revenu inférieur à cette somme, écrit l’OFS.

Les rentrées d’argent liées au travail formaient la composante principale du revenu avec une part moyenne de 74,9%. Deuxième source de revenus, les rentes et les prestations sociales représentaient en moyenne 19,4% du revenu brut.

Les revenus de la fortune n’ont joué qu’un rôle secondaire pour une grande partie des ménages (4,4% du revenu brut en moyenne). Ils n’ont représenté plus de 5% du revenu brut que pour un septième des ménages.

En moyenne, les transferts monétaires provenant d’autres ménages, comme les pensions alimentaires, ont contribué pour 1,3% au revenu brut. Ils représentaient plus d’un quart du revenu dans un ménage sur quarante, avant tout des familles monoparentales.

Le revenu disponible d’un ménage correspond à son revenu brut après déduction des dépenses obligatoires. Il est formé du revenu de chacun des membres du ménage, qui se compose en moyenne de 2,16 personnes.

A lire aussi...