Les marchés européens portés par le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël

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Paris prend 1,04%, celle de Francfort 1,60% et la place de Milan 1,63%. La Bourse de Londres reste stable (+0,01%). A Zurich, le SMI avance de 1,13%.

Les bourses mondiales évoluent dans le vert mardi tandis que le prix du pétrole chute dans la foulée de l’annonce de Donald Trump d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.

«Les investisseurs reprennent leur souffle, avec ce cessez-le-feu, c’est un risque qui disparaît du marché», a résumé Lionel Melka, gérant de Swann Capital, interrogé par l’AFP.

Le président américain a affirmé mardi que la trêve était «désormais en vigueur» après avoir accusé les deux pays, principalement Israël, de l’avoir violé et demandé à son allié de ne «pas lâcher» de nouvelles bombes sur l’Iran.

«Les investisseurs estiment que le principal risque lié à la guerre s’est estompé. Le retour vers les actions est ainsi motivé par l’espoir d’un cessez-le-feu durable», explique Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

En Europe, la Bourse de Paris a pris 1,04%, celle de Francfort 1,60% et la place de Milan 1,63%. La Bourse de Londres est restée stable (+0,01%). A Zurich, le SMI a avancé de 1,13%.

A Wall Street, vers 15H40 GMT, le Dow Jones gagnait 0,99%, l’indice Nasdaq 1,40% et l’indice élargi S&P 500 0,98%.

Le pétrole recule encore

Les prix du pétrole continuaient à baisser. Vers 15H40 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord chutait de 4,79% à 68,05 dollars et celui de son équivalent américain, le WTI, de 4,71% à 65,28 dollars.

Le mouvement s’est accéléré, après que Donald Trump a affirmé que la Chine pouvait «désormais continuer à acheter du pétrole à l’Iran», inflexion de la politique des Etats-Unis qui luttent d’ordinaire contre l’achat de pétrole en provenance de la République islamique.

Dans le sillage des prix du brut, le gaz naturel européen plongeait quant à lui de 12,56% à 35,43 euros le mégawattheure (MWh).

La chute des prix de l’énergie a entrainé avec elle les valeurs du secteur. TotalEnergies a lâché 3,28% à Paris. A Londres, BP a chuté de 4,75% et Shell de 3,61%. A milan, Eni a perdu 2,54%.

A Wall Street, Exxon Mobil reculait de 1,92% et Chevron de 1,40%.

L’or, valeur refuge par excellence reculait. L’once perdait 1,55% à 3316 dollars.

Powell auditionné, le dollar au plus bas depuis 2021

Le président la banque centrale des Etats-Unis (Fed) Jerome Powell est auditionné mardi par la Commission bancaire de la Chambre des représentants. Il fera de même devant la Commission bancaire du Sénat mercredi.

Il a notamment déclaré que «de nombreuses voies sont possibles», après avoir été interrogé sur la possibilité d’une réduction des taux de la Fed en juillet, laissant les marchés espérer un assouplissement prochain de sa politique monétaire.

Dans ce contexte, le dollar a reculé mardi au plus bas depuis octobre 2021 face à l’euro. Vers 15H40 GMT, le billet vert perdait 0,35% à 1,1623 dollar pour un euro.

Côté obligataire, les taux d’intérêt des emprunts américains à dix ans atteignaient 4,31%, contre 4,34% la veille en clôture.

Jerome Powell a toutefois aussi considéré que l’institution pouvait «attendre» avant d’abaisser ses taux. Le patron de la Fed fait face à un feu nourri de critiques féroces de la part de M. Trump. Le président américain lui reproche en effet de conduire une politique trop restrictive.

Le mariage de BBVA et Sabadell doit attendre

Le gouvernement espagnol a autorisé mardi l’OPA hostile de la banque BBVA sur sa concurrente Sabadell, mais lui a imposé de strictes conditions qui l’empêcheront de devenir effective avant au moins trois ans.

A la Bourse de Madrid, BBVA - dont la cotation a été suspendue durant plusieurs heures mardi, dans l’attente de la décision de l’exécutif - a gagné 2,54% à 13,12 euros. Le titre Sabadell a pris 0,45% à 2,70 euros.

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