Le dollar monte de 1% par rapport à la livre, tension extrême au Moyen-Orient

AWP/AFP

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Vers 20h35, la devise américaine grimpe de 1,03% face à la livre, à 1,3439 dollar, retrouvant à ses niveaux de fin mai. Le billet vert reprend aussi 0,71% face à l’euro, à 1,1482 dollar.

Le dollar s’envole mardi, alimenté par l’hypothèse d’une possible implication militaire des Etats-Unis auprès d’Israël contre le programme nucléaire et les principaux dirigeants militaires iraniens.

Vers 18H35 GMT, la devise américaine bondissait de 1,03% face à la livre, à 1,3439 dollar, retrouvant à ses niveaux de fin mai. Le billet vert reprenait aussi 0,71% face à l’euro, à 1,1482 dollar.

«Le marché a tendance à se ruer sur le dollar en cas d’incertitude majeure dans le monde, et ce n’est pas une exception, malgré les coûts et les risques potentiels d’une guerre», ajoute l’analyste.

Le président américain Donald Trump a appelé mardi soir, sur sa plateforme Truth Social, à une «capitulation sans conditions» de l’Iran, précisant ne pas vouloir tuer son guide suprême «pour le moment», au cinquième jour de la confrontation militaire déclenchée entre Téhéran et Israël par une attaque israélienne.

«Nous contrôlons désormais complètement et totalement l’espace aérien iranien», s’est-il aussi prévalu. M. Trump pourrait prendre des «mesures supplémentaires» contre le programme nucléaire iranien, avait auparavant écrit son vice-président, J.D Vance, sur X.

Pour Adam Button, ces commentaires «mettent en évidence une tendance des États-Unis à s’impliquer».

Malgré la réunion de deux jours de la banque centrale américaine (Fed), qui a débuté mardi et devrait aboutir à un statu quo sur les taux, ainsi que les différentes négociations commerciales, «c’est le Moyen-Orient qui retient l’attention du marché en ce moment», résume M. Button.

Ainsi, «la livre sterling n’a pas profité» de la validation dans la nuit par Donald Trump d’une partie de l’arrangement commercial conclu en mai destiné à réduire les droits de douane sur les produits du Royaume-Uni, souligne Kathleen Brooks, de XTB.

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