Le pétrole profite des volontés de dialogue sino-américain

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Le Brent termine sur un gain de 0,74% à 65,34 dollars et le WTI finit sur une appréciation de 0,83% à 63,37 dollars.

Les cours du pétrole ont avancé jeudi, bénéficiant des perspectives d’apaisement des tensions entre Washington et Pékin après un appel entre les présidents chinois Xi Jinping et américain Donald Trump.

Le dirigeant chinois a déclaré jeudi lors d’un appel téléphonique avec son homologue américain qu’ils se devaient de «redresser la trajectoire» des relations bilatérales, tendues par des différends commerciaux et diplomatiques.

Pékin est le premier importateur d’or noir au monde, et la santé économique du pays influence fortement les cours du pétrole.

Face à ces nouvelles déclarations, l’or noir a ainsi effacé l’essentiel de ses pertes de la veille.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, a pris 0,74% à 65,34 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juillet, a gagné 0,83% à 63,37 dollars.

Donald Trump, qui a entamé un bras de fer commercial avec Pékin, a assuré que sa conversation d’environ une heure et demie jeudi avec son homologue chinois Xi Jinping s’était conclue «de manière très positive».

Le président américain a assuré dans un message sur son réseau Truth Social que ses équipes et celles du dirigeant chinois se rencontreraient «bientôt» pour discuter des droits de douane, à un endroit qui reste à définir.

Il a aussi assuré qu’il ne «devrait plus y avoir de questions à l’avenir» sur l’accès aux terres rares chinoises, un point de friction important entre les deux superpuissances.

Donald Trump a par ailleurs annoncé que Xi Jinping l’avait «gentiment invité» à venir en Chine avec son épouse Melania, et qu’il avait lui aussi proposé au président chinois de venir le voir aux Etats-Unis.

Plus tôt dans la semaine, le président américain a laissé entrevoir sa frustration à l’égard de Pékin, jugeant les discussions difficiles entre les deux premières puissances économiques et accusant le pays de ne pas respecter l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse).

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