Le pétrole recule sur des inquiétudes d’un marché en surplus

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Vers 17h20, le Brent lâchait 1,47% à 63,79 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, perdait 1,59% à 60,55 dollars.

Les cours du pétrole refluent mardi, avant la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) cette semaine, qui pourrait inonder un marché déjà en surplus.

Vers 15h20 GMT (17h20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, lâchait 1,47% à 63,79 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, perdait 1,59% à 60,55 dollars.

Le marché reste focalisé sur l’Opep+, alors que les 22 pays du groupe se réunissent mercredi virtuellement pour discuter de leur stratégie commune. Samedi se retrouvent ensuite ceux qui, parmi eux, ont procédé aux coupes les plus importantes ces dernières années pour tenter de doper les cours.

A la clé de ce second rendez-vous, une possible nouvelle augmentation à hauteur de 411.000 barils par jour, contre 137.000 initialement prévus, selon les pronostics des analystes.

«Les prévisionnistes tablent désormais sur une augmentation de la production, non seulement de la part de l’Opep+, mais aussi de la part de l’ensemble des producteurs mondiaux», note Fawad Razaqzada, de City Index.

Et «même si une bonne partie de cette hausse est déjà intégrée aux prix actuels», tempère l’analyste, «les barils continuent de s’accumuler et l’incertitude quant à la croissance de la demande persiste».

Le cinquième cycle de pourparlers entre Washington et Téhéran sur le dossier du nucléaire s’est par ailleurs achevé vendredi dernier à Rome sans avancée notable, mais les discussions ont été qualifiées de «très, très bonnes» par le président américain Donald Trump.

Si les discussions mènent à un assouplissement des sanctions américaines et permettent à l’Iran d’exporter davantage de brut, les cours pourraient être davantage plombés.

En début de séance, le brut avait profité du «soulagement que la menace de nouveaux droits de douane américains contre l’Union européenne ait été reportée pour le moment», souligne Barbara Lambrecht, analyste chez Commerzbank.

Le président américain Donald Trump avait menacé vendredi dernier d’imposer des droits de douane de 50% aux importations européennes à partir du 1er juin, avant d’accepter, dimanche, de reporter leur mise en place jusqu’au 9 juillet après un appel téléphonique avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

De telles mesures auraient des répercussions sur l’économie mondiale, et donc sur la demande d’or noir.

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