G7: le Canada met l’Ukraine en avant pour envoyer un «message fort»

AWP

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Hôte cette année de la réunion des argentiers du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada), le ministre canadien François-Philippe Champagne a invité son homologue ukrainien Sergii Marchenko.

Le Canada a voulu mardi envoyer un «message fort» au monde en conviant un ministre ukrainien au G7 Finances, dont les membres sont tiraillés sur l’ampleur du soutien à apporter au pays en guerre contre la Russie, et secoués par l’offensive protectionniste de Donald Trump.

Hôte cette année de la réunion des argentiers du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada), le ministre canadien François-Philippe Champagne a invité son homologue ukrainien Sergii Marchenko.

«C’est un vrai message pour le monde (...) un message très fort d’unité du G7 en soutien à l’Ukraine», a expliqué M. Champagne, lors d’une conférence de presse commune avec M. Marchenko.

«C’est un grand honneur pour nous, parce que cela nous permet de mieux communiquer (aux membres du G7) des informations importantes sur la situation sur le terrain, de comprendre comment on peut agir ensemble», a déclaré Sergii Marchenko.

Il a ajouté qu’il allait plaider pour que des «sanctions plus fortes» soient prises à l’encontre de la Russie, afin de pousser Moscou à faire taire les armes.

L’intervention des deux hommes avait tout l’air d’un appel du pied à l’intention de l’exécutif américain, qui a opéré un spectaculaire rapprochement avec Moscou depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump. Les pays européens ont poussé dans la même direction mardi.

L’Union européenne (UE) a adopté un 17e paquet de sanctions contre Moscou et dit espérer une «réaction forte» de l’exécutif américain si Moscou campe sur sa position.

Pour les Européens, une des priorités du G7 Finances au Canada sera de faire en sorte que la délégation américaine accepte d’afficher un soutien sans équivoque à l’Ukraine dans le texte final issu de cette réunion, sur lequel travaille la présidence canadienne.

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