Un rapport important publié avant la COP27 a montré que les engagements à réduire les émissions de gaz à effet de serre sont toujours en deçà de ce qu’il faudrait faire pour limiter la hausse des températures mondiales à moins de 2 degrés. En l’absence de mesures supplémentaires, les politiques actuelles devraient aboutir à un réchauffement de la planète de 2,8 °C au cours de ce siècle, scénario qui induit des risques majeurs pour l’économie mondiale. Une transformation de grande ampleur, rapide et systémique de secteurs parmi lesquels l’approvisionnement en électricité, l’industrie, le transport, l’alimentation et l’immobilier est à présent indispensable pour atteindre l’objectif de température de l’Accord de Paris. Cette transition vers une économie à bas carbone imposera de réaliser des investissements d’au moins 4000-6000 milliards de dollars par an, dont 20-28% devraient provenir du système financier. Cela ouvre une perspective non négligeable pour les investisseurs, dans le contexte de politiques réglementaire et budgétaire de plus en plus accommodantes.