Aucun augure de récession immédiate ne plane au-dessus de la Suisse. L’indice de l’activité économique hebdomadaire a continué sa hausse tout le mois de juillet durant.
A la grande différence de la plupart des autres grandes économies, aucun augure de récession immédiate ne plane au-dessus de la Suisse. L’indice de l’activité économique hebdomadaire a continué sa hausse tout le mois de juillet durant. Les divers indicateurs du moral des entreprises affichent également une croissance au troisième trimestre.
Un constat positif favorisé notamment par la forte dynamique de l’économie intérieure et un marché de l’emploi toujours solide. Les ménages suisses souffrent moins d’une baisse du revenu réel disponible, alors même que leur moral a chuté dernièrement. La dernière édition de cette enquête trimestrielle date de juillet, et l’indice qui en résulte est inférieur au point bas connu lors de la pandémie. La guerre en Ukraine et le risque de pénurie d’électricité pèsent sur le moral.
Un paramètre dont nous tenons compte depuis longtemps. Nous prévoyons également des effets entravant la dynamique conjoncturelle sous la forme d’une demande à l’exportation plus faible et d’une hausse des coûts de financement. La prudence de notre prévision initiale concernant la croissance du PIB pour 2023 est devenue celle du consensus.
Toutefois, avec les prévisions de croissance ajustées, l’économie suisse devrait une fois de plus traverser les futurs mois de crise sans trop de dégâts.
Lors de la traditionnelle réunion des banquiers centraux à Jackson Hole, le président de la BNS a souligné qu’en Suisse également, d’autres relèvements de taux restent nécessaires pour contrer l’inflation. La récente appréciation du franc par rapport à l’euro atténue la hausse des prix à l’importation, ce qui n’est pas pour déplaire à la BNS.
Depuis mai, le taux de variation annuelle des prix à la production et à l’importation n’augmente plus.