Avec un rendement global de 11,5%, 2019 est la meilleure année de placement depuis la crise financière.
Avec un rendement global de 11,5%, 2019 est la meilleure année de placement depuis la crise financière. Les degrés de couverture ont atteint un record absolu et les réserves de fluctuation de valeur ont plus que doublé au cours de l’année.
En 2019, les réserves des institutions de prévoyance privées ont nettement augmenté grâce aux plus-values, passant de 8,7% à 18,7%. La valeur cible moyenne des réserves de fluctuation de valeur, fixée à 17,1%, a donc été dépassée. Estimés à 118,7%, les degrés de couverture des institutions de prévoyance privées ont atteint un plus haut historique (graphique 1).
Les institutions de prévoyance de droit public à capitalisation totale, elles aussi, ont vu leur degré de couverture estimé augmenter, celui-ci s’établissant désormais à 112,0%.
Au 31 décembre 2019, près de 70% des institutions de prévoyance privées affichent une couverture de plus de 115%, et c’est aussi le cas d’environ 40% des caisses publiques à capitalisation totale (graphique 2).
Le pourcentage d’institutions privées en sous-couverture à la fin de l’année est estimé à 5%.
Les institutions de prévoyance recensées ont affiché en 2019, meilleure année de placement depuis la crise financière, un rendement pondéré en fonction de la fortune de 11,52% (sans pondération: 10,18%). Toutes les catégories d’actifs ont tiré le rendement vers le haut, mais surtout les actions suisses et les actions mondiales (tableau 1).
Au quatrième trimestre 2019, le rendement estimé s’est établi à 1,54%. Toutes les catégories d’actifs sauf les obligations ont contribué au rendement positif du trimestre.
Le graphique 3 présente la répartition des rendements cumulés estimés pour la période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre 2019. Plus de 60% des institutions de prévoyance ont réalisé un rendement supérieur à 11,5%.
Le moniteur des caisses de pension actualise le rendement de chaque institution de prévoyance en se basant sur les rendements indiciels. Ces calculs se basent sur l’allocation d’actifs des institutions de prévoyance au 31 décembre 2018 et reposent sur l’hypothèse qu’aucun changement majeur n’a eu lieu depuis.