CS-UBS: «l’indépendance de la BNS a été bafouée», estime Avenir Suisse

AWP

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«Non seulement, le Conseil fédéral a garanti des milliards, mais il a démantelé des principes centraux de la politique monétaire», juge le groupe de réflexion libéral.

Avenir Suisse dénonce l’application du droit d’urgence qui a permis le mariage forcé entre Credit Suisse et UBS. «Les principes cardinaux de la politique monétaire suisse et l’indépendance de la BNS ont été foulés aux pieds», estime jeudi le groupe de réflexion libéral.

«Un détail important a largement échappé à l’attention» lors de la reprise de Credit Suisse, relève Avenir Suisse: «non seulement, le Conseil fédéral a garanti des milliards, mais il a démantelé des principes centraux de la politique monétaire».

Le nouveau mécanisme adopté pour l’occasion représente «la rupture d’un tabou, car il touche à rien de moins qu’à la quintessence des conditions-cadre de la politique monétaire», selon les experts des marchés financiers cités par Avenir Suisse, Jürg Müller, Lukas Schmid et Laurenz Grabher.

Ces derniers en appellent au Parlement fédéral pour qu’il rétablisse l’indépendance de la Banque nationale suisse (BNS) et qu’il respecte les valeurs de base de la politique monétaire helvétique.

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