AT1 CoCos: les grandes questions de l’année 2024

Jérémie Boudinet, La Française AM

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Bien qu’il soit présomptueux de croire qu’aucune résolution ne puisse se produire en 2024, il faut cependant des conditions nécessaires.

L’année 2023 fut bien chaotique pour les AT1 CoCos. Entre la disparition d’environ 7% du gisement à la suite de la dépréciation des titres de Credit Suisse et le traumatisme qui s’en est ensuivi, la classe d’actifs semblait bien moribonde, avant de retrouver grâce aux yeux des investisseurs au cours du dernier trimestre de l’année, avec des niveaux de demande record pour les émissions primaires et le retour en fanfare d’UBS, comme symbole d’un engouement retrouvé. Tout est bien qui finit bien? C’est ce que nous allons voir.

Nous comptons ici répondre aux principales interrogations qui agitent les investisseurs en ce début d’année: la panne de productions de prêts est-elle un risque? La baisse des taux met-elle en danger la rentabilité subrepticement retrouvée des établissements de crédit? L’immobilier commercial peut-il faire dérailler les provisions pour risques de crédit? Y’aura-t-il des non-calls d’AT1 et ceux-ci peuvent-ils perturber les marchés? Le portage est-il un argument suffisant pour détenir des AT1 CoCos? Comment jouer ce segment de marché en 2024?

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