USA: pénuries et manque de main d’oeuvre ralentissent la croissance, selon la Fed

AWP

1 minute de lecture

Ces difficultés, associées à une demande de la part des consommateurs qui reste forte, ont fait flamber les prix, a souligné la banque centrale dans son Livre beige.

Les difficultés mondiales d’approvisionnement, ainsi que le manque de main d’oeuvre et les inquiétudes liées au variant Delta du COVID-19, ont fait ralentir la croissance de l’activité économique aux Etats-Unis au début de l’automne, a indiqué mercredi la Banque centrale américaine (Fed).

Ces difficultés, associées à une demande de la part des consommateurs qui reste forte, ont fait flamber les prix, a souligné la Fed dans son Livre beige, une enquête réalisée entre la fin du mois de septembre et le début du mois d’octobre auprès d’entreprises américaines.

Ce rapport économique fait par ailleurs état de perspectives à court terme qui «restaient positives», avec cependant des «incertitudes» plus grandes et un «optimisme plus prudent».

Outre les pénuries d’approvisionnement qui ralentissent la production et font augmenter les prix, les chefs d’entreprises s’inquiètent de la situation sur le front de l’emploi, alors que les travailleurs disponibles sont bien moins nombreux que les postes à pourvoir.

«Les entreprises de transport et de technologie font face à une offre de main-d’oeuvre particulièrement faible, tandis que de nombreuses entreprises de vente au détail, d’hôtellerie et de l’industrie manufacturière ont réduit leurs heures ou leur production parce qu’elles n’avaient pas suffisamment de travailleurs», détaille le «Beige book».

Les démissions et départs à la retraite sont nombreux, en raison notamment de problèmes de garde d’enfants et d’obligation de vaccination, ainsi que d’inquiétudes liées à la santé.

Par conséquent, les salaires grimpent.

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, avait indiqué mercredi matin que cette amélioration des conditions salariales et de travail était «une bonne chose pour les travailleurs».

Elle avait notamment cité les personnes employées dans le secteur des services qui «ont souffert de salaires chroniquement bas, de conditions de travail et d’avantages sociaux» insuffisants.

A lire aussi...