USA: la confiance des consommateurs s’est dégradée moins que prévu en avril

AWP

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L’indice du Conference Board s’est établi à 107,3 points contre 107,6 points en mars. C’est mieux qu’attendu par un consensus d’analystes qui tablait sur 106 points.

La confiance des consommateurs aux Etats-Unis s’est dégradée moins que prévu en avril et reste plutôt élevée, reflet probable d’une économie qui a continué de croître au début du deuxième trimestre, selon l’indice du Conference Board publié mardi.

En avril, l’indice s’est établi à 107,3 points contre 107,6 points en mars dont le niveau a été révisé en hausse. C’est mieux qu’attendu par un consensus d’analystes qui tablait sur 106 points.

En avril, la perception de la situation économique actuelle s’est dégradée, tombant à 152,6 points (-1,2 point). Les consommateurs se sont en revanche montrés plus optimistes pour les perspectives à venir (77,2 points contre 76,7 points en mars).

Un indice 100 correspond à la confiance des consommateurs en 1985.

«La confiance des consommateurs s’est légèrement érodée en avril, après une amélioration modeste en mars», a réagi Lynn Franco, directrice principale des indicateurs économiques au Conference Board, citée dans un communiqué.

«L’indice mesurant la perception actuelle a baissé mais demeure à un niveau élevé, suggérant que l’économie a continué de s’accroître au début du deuxième trimestre», a-t-elle ajouté.

Elle note que les projets de vacances diminuent mais les intentions d’achat de biens comme les voitures ou l’électroménager augmentent.

«Néanmoins, les intentions d’achat sont globalement en baisse par rapport aux niveaux récents car les taux d’intérêt ont commencé à augmenter», a souligné Mme Franco.

Elle note par ailleurs que les inquiétudes concernant l’inflation restent élevées mais ont diminué après avoir atteint un niveau record en mars.

L’économiste s’attend à ce que l’inflation et la guerre en Ukraine continuent de peser sur la confiance et puissent encore freiner les dépenses de consommation cette année.

Ceci devrait ainsi ralentir la croissance des Etats-Unis qui est largement tirée par la consommation.

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