Sandoz, désormais ex-filiale génériques et biosimilaires de Novartis cotée à la Bourse suisse, a bouclé les neuf premiers mois de l’année sur un chiffre d’affaires de 7,1 milliards de dollars, en hausse de 5% sur un an, signant son huitième trimestre de croissance à taux de change constants (tcc).

«Sandoz a enregistré une forte croissance des ventes depuis le début de l’année, principalement grâce à l’augmentation du volume de ses génériques et de ses biosimilaires», s’est félicité le directeur général (CEO) Richard Sayno, cité mardi dans un communiqué. Et de souligner qu’avec la finalisation réussie de la scission le 4 octobre, l’entreprise est entrée «dans une nouvelle ère en tant que leader mondial autonome et champion européen».

Dans le détail, la division Génériques a crû de 3% en rythme annuel, à 5,51 milliards de dollars, alors que la division Biosimilaires a vu ses recettes bondir de 10% à 1,59 milliard, dopée par Omnitrope et Hyrimoz.

Pour la suite des opérations, la direction du groupe bâlois a réitéré ses objectifs annuels, à savoir une croissance du chiffre d’affaires net tcc autour de 5%, ainsi qu’une marge brute d’exploitation (Ebitda) de base dans une fourchette de 18-19 %.

Sous réserve de l’approbation des actionnaires lors de la prochaine assemblée générale, Sandoz prévoit de verser un dividende de 20 à 30% du revenu net de base réalisé en 2023.

Sandoz a fait ses premiers pas sur SIX Swiss Exchange le 4 octobre en tant qu’entité indépendante de Novartis.