Le mois de février s’est montré peu favorable au regard des rendements des caisses de pension, du moins celles incluses dans l’étude périodique d’UBS. Ces institutions ont dégagé dans leur ensemble un rendement négatif de -0,80% au cours de la période sous revue.

Toutes les caisses de l’échantillon ont essuyé un résultat négatif, indique jeudi le numéro un bancaire helvétique. La fourchette de performance s’est fixée à 1,22 point de pourcentage.

Une grande institution dont les actifs dépassent le milliard de francs a signé le résultat le moins défavorable, de -0,19%. La pire performance, de -1,41%, est imputable à une caisse modeste affichant moins de 300 millions sous gestion.

La moyenne sur 36 mois, appelée «ratio Sharpe», a grimpé à 0,35 contre 0,28 en janvier, note UBS. La performance mesurée depuis la première publication du baromètre en 2006 s’est établie à 64%.

Les classes d’actifs traditionnelles, que ce soit les actions et obligations, ont pesé sur les résultats, tandis que l’immobilier, le capital-investissement, l’infrastructure et les fonds spéculatifs ont contribué de manière positive.

Ce bilan peu réjouissant s’explique par des marchés ayant perdu leur élan en février, après un mois de janvier marqué par l’optimisme des investisseurs. L’évolution de l’inflation aux Etats-Unis constitue pour l’heure l’une des principales préoccupations des Bourses mondiales, note UBS.