Les questions de prévoyance divisent les générations

Communiqué, Schroders

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«Actuellement, le seul point qui ne souffre d’aucune contestation est que le taux de conversion est trop élevé», explique Andreas Markwalder à propos de l’enquête Global Investor Study de Schroders.

Pour la première fois, dans le cadre de l’enquête Global Investor Study, Schroders a interrogé la population suisse concernant le système de prévoyance. Il est clair que le taux de conversion est considéré comme trop élevé et que de nombreux jeunes n’ont plus confiance en la possibilité de percevoir une retraite suffisamment élevée à l’âge de la retraite.

En Suisse, seulement 2% de la génération Z et 3% des milléniaux espèrent percevoir 80% de leur revenu professionnel antérieur à la retraite. Chez les retraités (71+), c’est manifestement le cas pour presque une personne sur quatre, car 23% ont donné cette réponse. L’immense fossé entre la population jeune et la population âgée s’est également reflété dans d’autres résultats.

Presque un tiers (29%) des 18-37 ans espèrent actuellement percevoir 40% de leur salaire antérieur comme pension. Ce sont des préoccupations que les 71 et plus ans ne connaissent pas. Parmi eux en effet, seulement 3% ont donné cette réponse (voir graphique 1).

Dans l’enquête Global Investor Study de cette année au sein de la population suisse, Schroders a posé pour la première fois des questions sur la prévoyance vieillesse. Au total, 23'000 investisseuses et investisseurs de 33 pays ont été interrogés dans le cadre de l’étude.

Un tiers veut avoir l’option de choisir librement sa caisse de pension

Le blocage de la réforme du système de prévoyance suisse est bien connu et largement discuté. Cependant, quels sont les problèmes majeurs à résoudre? Toutes les classes d’âge s’accordent à dire que le taux de conversion est trop élevé (47%). C'est ce que les milléniaux ont exprimé le plus clairement possible. Presque deux sur trois (63%) partagent cet avis. On considère comme moins problématique le fait que l’âge de la retraite soit trop bas. Sur ce point, la valeur oscille entre 31% (personnes âgées de 71 et plus ans) et 41% (personnes âgées de 51 à 70 ans).

Toutefois, un tiers (30%) des Suisses veulent avoir l’option de choisir librement leur caisse de pension et une personne sur cinq (19%) trouve que les exigences en matière de placement sont trop rigides (Voir graphique 2). Chez les 71 et plus ans (29%), le mécontentement est plus grand que chez les plus jeunes.

Andreas Markwalder, PDG de Schroder Investment Management (Switzerland) AG, classe les résultats: «La règle générale stipule que les salariés en Suisse perçoivent environ 60% de leur revenu professionnel antérieur comme pension. Cependant, les générations plus jeunes ne s’y fient plus. Les réponses le reflètent clairement. Il reste à voir si, à l’avenir, on trouvera des majorités capables de résoudre le blocage des réformes du système de prévoyance suisse. Actuellement, le seul point qui ne souffre d’aucune contestation est que le taux de conversion est trop élevé.»

Les experts de Schroders se feront un plaisir de vous renseigner si vous souhaitez discuter des résultats de l’étude. Nous préparerons pour vous les graphiques que vous souhaitez utiliser à des fins d’illustration.

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