Le dollar s’offre un rebond après une séquence de repli

AWP

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Vers 21h50, le billet vert gagne 0,21% face à la monnaie unique, à 1,0887 dollar pour un euro.

Le dollar se reprenait, mercredi, après plusieurs jours de repli, à la faveur d’une petite correction sur un marché manquant d’intervenants, encouragé par un léger rebond des taux obligataires américains.

Vers 20H50 GMT, le billet vert gagnait 0,21% face à la monnaie unique, à 1,0887 dollar pour un euro. Il était plus conquérant encore face à la devise japonaise (+0,80%), à 149,59 yens pour un dollar.

«C’est un mouvement de consolidation, une correction qui a démarré mardi», a commenté Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex.

Pour cet analyste, ce sursaut a été accentué par l’absence de nombre d’opérateurs, à la veille du jour férié de Thanksgiving aux Etats-Unis.

Le faible nombre d’intervenants augmente généralement la volatilité du marché, occasionnant des variations importantes.

Après la publication, la semaine dernière, d’indicateurs témoignant d’un net ralentissement de l’inflation aux Etats-Unis, les cambistes s’en étaient pris au dollar, tablant sur des baisses du taux directeur de la banque centrale américaine (Fed) plus tôt que prévu.

«Le marché s’est emballé», selon Marc Chandler.

Le dollar a aussi été aidé par la stabilisation des taux obligataires américains, qui avaient plongé ces derniers jours.

Mercredi, le rendement des emprunts d’Etat américains se tendait quelque peu, à 4,41% contre 4,39% la veille en clôture.

Enclenchée mardi soir, la correction a pris de l’élan mercredi après la publication d’un indicateur américain, qui a fait état de 209’000 nouvelles inscriptions au chômage la semaine dernière.

Un chiffre très inférieur à celui de la période précédente ainsi qu’aux prévisions des économistes, qui projetaient 229’000 inscriptions.

«Nous pensons que ces chiffres sont cohérents avec la vision d’un marché du travail qui ralentit suffisamment pour écarter la possibilité d’une nouvelle hausse de taux, mais qui reste assez vigoureux pour ne pas envisager une baisse de sitôt», a réagi Nancy Vanden Houten, analyste d’Oxford Economics.

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