Le dollar se stabilisait jeudi face à un panier d’autres grandes monnaies après avoir atteint un plus haut en un an la veille, profitant des attentes d’un probable resserrement de la politique monétaire américaine.

Vers 11h10, le Dollar index, qui compare la devise américaine à d’autres grandes monnaies, cédait quelque 0,05% à 94,29 points après avoir atteint mercredi 94,43 points, à un plus haut depuis un an.

L’euro reprenait 0,07% à 1,1603 dollar, après avoir atteint la veille 1,1589 dollar, au plus bas depuis juillet 2020.

«Le dollar recule un petit peu après avoir fait un carnage la veille», résume Neil Wilson, analyste chez Markets.com.

«Les attentes d’un resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed) lors de sa prochaine réunion en novembre ont permis aux investisseurs de se lancer», commente Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

Un durcissement de la politique monétaire profiterait au dollar, surtout si un ralentissement du programme de rachats d’actifs en novembre conduit à une hausse des taux plus rapide que prévu.

Dans ce contexte très favorable à la monnaie américaine, la livre britannique, qui a fondu de près de 2% face au dollar sur les trois dernières séances, peinait à se ressaisir malgré une révision à la hausse de la croissance du Royaume-Uni au deuxième trimestre (+5,5% contre 4,8% annoncé initialement).

La livre reprenait timidement 0,10% à 1,3441 dollar. «La croissance ne suffit pas à changer l’humeur d’un marché qui veut acheter des dollars et vendre tout le reste», explique Chris Beauchamp, analyste chez IG.