Le dollar gagne encore du terrain, les taux américains restent attractifs

AWP

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Vers 22h40, le billet vert prend 0,35% par rapport à la monnaie unique, à 1,0799 dollar pour un euro. Plus tôt, il était monté jusqu’à 1,0778 dollar, au plus haut depuis trois semaines.

Le dollar a enregistré de nouveaux gains, mardi, toujours soutenu par l’écart favorable entre les taux américains et ceux des autres grandes nations, ainsi que par un mouvement d’aversion pour le risque.

Vers 21H40 GMT, le billet vert prenait 0,35% par rapport à la monnaie unique, à 1,0799 dollar pour un euro. Plus tôt, il était monté jusqu’à 1,0778 dollar, au plus haut depuis trois semaines.

Il progressait aussi face à la devise britannique (+0,29%), à 1,2596 dollar pour une livre sterling.

Pour Ruta Prieskienyte, de Convera, la devise américaine a profité d’un repli des opérateurs vers des actifs jugés plus sûrs, comme le dollar.

A l’inverse, pétrole ou métaux ont ainsi été vendus, de même que les devises considérées comme les plus volatiles, comme la couronne norvégienne ou le rand sud-africain.

Quant au dollar australien, il payait le maintien, par la banque centrale australienne (RBA), du principal taux directeur à 4,35%.

Pour Erik Nelson, de Wells Fargo, le raffermissement du dollar est surtout attribuable aux écarts de taux obligataires.

Ainsi, si les rendements américains se sont nettement détendus, mardi, les taux européens ont encore davantage diminué.

L’écart entre les taux américains et allemands à 10 ans a grimpé à un sommet en trois semaines.

Pour Boris Kovacevic, de Convera, la trajectoire du dollar à court terme va dépendre des données sur l’emploi américain attendues cette semaine, le rapport du cabinet ADP, mercredi, les nouvelles inscriptions au chômage, jeudi, et la publication mensuelle du ministère du Travail, vendredi.

M. Nelson s’attend à une baisse du billet vert après la publication de vendredi, la plus suivie de la semaine. «Il faudrait vraiment un chiffre très élevé pour faire remonter les taux obligataires» et offrir un nouvel élan au dollar, selon lui.

Mis à part le reflux des deux premiers jours de la semaine, les devises émergentes restent les grandes gagnantes du recul du dollar depuis le début de l’automne.

Mais M. Nelson voit se profiler une seconde phase, qui bénéficierait aux monnaies plus stables, comme le franc suisse ou l’euro.

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