Vers 22h15, le billet vert s’effritait de 0,04% face à la monnaie unique, à 1,0571 dollar pour un euro. Il était quasiment inchangé face à la livre, au yen et au franc.
Le dollar se stabilise, vendredi, face à la plupart des grandes devises, les cambistes se mettant en position d’attente avant un week-end incertain, qui pourrait voir l’Etat fédéral américain contraint de suspendre partiellement son activité.
Vers 20H15 GMT, le billet vert s’effritait de 0,04% face à la monnaie unique, à 1,0571 dollar pour un euro. Il était quasiment inchangé face à la livre, au yen et au franc.
«Ce petit accès de faiblesse du dollar est lié à des ajustements de portefeuilles de fin de trimestre», a fait valoir Win Thin, de Brown Brothers Harriman.
«Mais rien de fondamental n’a changé sur ce marché», explique Christopher Vecchio, de Tastylive.
Pour l’analyste, nombre d’opérateurs ont réduit leur exposition avant un week-end qui s’annonce chargé en actualité.
La Chine doit publier, samedi, des indicateurs d’activité PMI pour septembre, qui renseigneront sur la trajectoire économique du pays, laquelle suscite toujours des interrogations.
Par ailleurs, les Etats-Unis semblent se diriger vers un «shutdown», qui verra une partie des fonctionnaires de l’Etat fédéral mis au chômage technique à partir de lundi faute d’accord budgétaire au Congrès.
Une nouvelle tentative a échoué vendredi, un texte soumis par le président républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, ne recueillant pas de majorité.
«Mais je ne serais pas surpris qu’on reparte de l’avant en octobre, une fois que toute cette négativité se sera un peu dissipée», prévient Christopher Vecchio.
La publication de l’indice des prix à la consommation PCE, qui a fait ressortir une inflation de base (hors alimentation et énergie) au plus bas depuis deux ans, en août, aux Etats-Unis, n’a pas pesé sur le «greenback», l’un des surnoms du dollar.
«Même si la Fed (banque centrale américaine) ne procède pas à un nouveau relèvement, elle a démontré, jusqu’ici, qu’elle était plus résolue que d’autres banques centrales à garder ses taux élevés durant une longue période de temps», ce qui est de nature à soutenir le dollar par rapport à ses grands rivaux.