Le taux de chômage a légèrement progressé en janvier par rapport au mois précédent à 2,2%. Sur un an, il est toutefois en repli.
En janvier, le taux de chômage a progressé très légèrement sur un mois, de 0,1 point de pourcentage, à 2,2%. Sur un an, il est toutefois en recul, indique mardi le Secrétariat à l’économie (Seco).
A fin janvier, 100’776 personnes étaient inscrites au chômage auprès des offices régionaux de placement (ORP), soit 3835 de plus qu’en décembre 2022. Par rapport à janvier 2022, le chômage a néanmoins diminué de 21’492 personnes (-17,6%).
Aussi bien pour les 15-24 ans que les 50-64 ans, les taux de chômage sont restés stables sur un mois à respectivement 2,0% et 2,1%. Sur un an, ils sont eux aussi en recul.
Alors que la Suisse alémanique a inscrit un taux de chômage de 1,8% en janvier, il monte à 3,2% pour la Suisse romande et le Tessin.
L’ensemble des cantons a essuyé une baisse du nombre de chômeurs sur un an, mais les disparités restent importantes.
Obwald et Appenzell Rhodes Intérieures sont les cantons qui remportent la palme du chômage le plus faible (chacun 0,6%) tandis que le bonnet d’âne revient à Genève (3,8%), suivi du Jura (3,6%). Le canton de Vaud (3,5%), ainsi que le Valais et le Tessin (chacun 3,0%) ont également enregistré des taux de chômage largement supérieurs à la moyenne nationale.
Au total 13’603 personnes entraient dans la catégorie des chômeurs longue durée, soit inscrites depuis plus d’un an au chômage, un chiffre en baisse de 3,7% sur un mois et de 53,2% sur un an.
Le taux de chômage des étrangers a atteint 4,1%, contre 1,5% pour les Suisses. Alors que le chômage des ressortissants des 27 pays de l’Union européenne est de 3,6%, il monte à 5,3% pour les pays européens hors UE et 5,1% pour les autres continents.
Par secteur, le secondaire (industrie) inscrit le taux de chômage le plus important avec 3,1%, tandis qu’il est plus faible dans le tertiaire (2,2%) et l’agriculture (1,1%).
Parmi les 51’810 places vacantes annoncées, 33’442 étaient soumises à l’obligation d’annonce, qui concerne les professions dont le taux de chômage national atteint au moins 5%.
En novembre 2022, les réductions de l’horaire de travail ont touché 1536 personnes, en baisse de 18,9% sur un mois. Le nombre d’entreprises ayant eu recours à de telles mesures a diminué de 4,6%, passant à 167 et celui des heures de travail perdues de 13’247 unités (-13,8%).
En tout, 6602 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l’assurance-chômage en novembre 2022, selon des chiffres provisoires.