La Suisse peut faire mieux contre la corruption

AWP

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Le rapport «Exporting Corruption Report 2020» publié par l’ONG Transparency international compare le degré de mise en oeuvre entre les pays de la Convention de l’OCDE.

La Suisse fait bonne figure en matière de lutte sur la corruption, selon un rapport publié par Transparency international mardi. Cependant, le pays doit encore faire des efforts en matière de lutte contre la corruption.

L’ONG juge que le pays doit notamment améliorer la protection aux lanceurs d’alerte et étendre le champ d’application de la loi sur le blanchiment d’argent à certaines activités des avocats, principalement en ce qui concerne la fondation et la gestion des sociétés dites à domicile. Elle demande également plus de transparence en ce qui concerne les condamnations pour corruption.

En agissant de la sorte, la Suisse serait pour Transaparency international, pleinement conforme à la Convention de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la lutte contre la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales.

«La Suisse a toujours de gros chantiers en matière de lutte contre la corruption», déplore dans un communiqué Martin Hilti, directeur de l’ONG en Suisse. «Elle restera impliquée dans les grands scandales de corruption et de blanchiment d’argent tant qu’elle ne disposera pas de mécanismes efficaces pour mettre la corruption au jour et pour prévenir et réprimer systématiquement le blanchiment d’argent» a-t-il précisé.

Le rapport «Exporting Corruption Report 2020» publié par l’ONG compare le degré de mise en oeuvre entre les pays de la Convention de l’OCDE. La Suisse figure, avec trois autres pays, dans le groupe qui met activement en oeuvre cette convention.

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