La livre progresse face au dollar avant la Banque d’Angleterre

AWP

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Vers 12h30, la devise britannique prend 0,77% à 1,2716 dollar pour une livre, et monte de 0,42% face à l’euro, à 85,94 pence pour un euro.

La livre progressait plus encore par rapport au dollar jeudi après la décision de politique monétaire de la Banque d’Angleterre (BoE), profitant du ton plus offensif de l’institution en comparaison à celui de son homologue américaine.

Vers 12H30 (13H30 GMT), la devise britannique prenait 0,77% à 1,2716 dollar pour une livre, et montait de 0,42% face à l’euro, à 85,94 pence pour un euro.

La BoE a laissé son taux directeur inchangé à 5,25% jeudi, jugeant que des pressions inflationnistes persistaient, et que ses taux resteraient probablement élevés «sur une période prolongée».

Si l’inflation a diminué de plus de moitié au Royaume-Uni depuis le début de l’année, elle s’élevait encore en octobre à 4,6% sur un an, soit plus du double de l’objectif de 2% de la banque centrale britannique.

«La politique monétaire doit rester assez restrictive suffisamment longtemps pour revenir à l’objectif de 2% d’inflation à moyen terme», a répété la BoE dans les minutes de sa réunion, espérant toujours atteindre cette cible «d’ici la fin 2025».

Depuis le début de son cycle de hausse des taux en décembre 2021, l’institution monétaire a procédé à 14 tours de vis monétaires consécutifs avant de faire une pause depuis le mois de septembre.

Le dollar reculait quant à lui fortement face aux principales autres devises, pâtissant du ton jugé plus accommodant de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Le billet vert perdait 0,49% par rapport à la monnaie unique, à 1,0928 dollar pour un euro, et dévissait de 0,91% face au yen, à 141,59 yens pour un dollar après avoir touché 140,97 yens, un plus haut depuis fin juillet face au dollar.

Mercredi, la Fed a laissé ses taux inchangés, dans une fourchette de 5,25 à 5,50%, et a indiqué prévoir de les baisser à plusieurs reprises en 2024. La banque centrale américaine dit prendre acte du ralentissement de l’activité économique, malgré une inflation toujours «trop élevée».

Une hausse supplémentaire des taux d’intérêt de la banque centrale américaine est peu probable, mais pas exclue, a averti mercredi le président de l’institution, Jerome Powell, lors d’une conférence de presse.

M. Powell a toutefois reconnu que le Comité monétaire (FOMC) lors de sa réunion mercredi avait discuté d’un début de calendrier pour les baisses de taux.

Les cambistes attendent désormais la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.

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