La livre monte face au dollar dans un marché attentif au Brexit

AWP

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Vers 21h, la monnaie britannique gagnait 0,41% face au billet vert, à 1,2840 dollar.

La livre sterling montait mercredi face au dollar, atteignant de nouveaux sommets en cinq mois dans un marché volatil, plutôt optimiste sur l’avancée des négociations sur le Brexit.

Vers 19H00 GMT (21H00 à Paris), la livre sterling gagnait 0,41% face au billet vert, à 1,2840 dollar.

La devise britannique était stable face à l’euro à 86,24 pence pour un euro. Vers 12H25 GMT, elle est montée à 85,98 pence pour un euro, son plus haut depuis mai.

«De nombreux investisseurs qui s’étaient préparés au pire scénario, un Brexit sans accord, ont commencé à couvrir leurs positions alors qu’une fin positive à ce long processus semble en vue», a commenté auprès de l’AFP Ricardo Evangelista, analyste pour ActivTrades.

«Je veux croire qu’un accord est en train d’être finalisé», a déclaré mercredi le président français Emmanuel Macron depuis Toulouse (sud-ouest de la France) où il retrouvait la chancelière allemande Angela Merkel.

Selon le président du conseil européen Donald Tusk, les «bases» de l’accord sur le Brexit «sont prêtes».

Plus tôt dans la journée, après avoir démarré la séance en baisse face à l’euro et au dollar, la devise britannique a subitement grimpé après des informations de presse selon lesquelles les principales difficultés avec l’allié nord-irlandais du gouvernement britannique, le parti unioniste DUP, avaient été levées.

Sa dirigeante Arlene Foster a démenti ces informations, faisant perdre, pour un temps, ses quelques gains à la livre.

Toutefois, selon Ulrich Leuchtmann, analyste pour Commerzbank, même si un accord n’est pas bouclé mercredi, avec la dynamique engagée ces derniers jours «un Brexit sans accord est devenu beaucoup moins probable», et la livre devrait conserver la plus grande partie de ses gains enregistrés ces derniers jours.

L’expert rappelle cependant qu’un éventuel accord ne sera qu’une première étape avant de négocier à proprement dit les termes de la relation future entre le Royaume-Uni et le continent. Et selon lui, il est plus probable que le Brexit soit «dur», au risque de pénaliser l’économie du pays.

En résumé, «supprimer ce qu’il reste d’incertitude va probablement encore soutenir la livre. Après cela, je serai le premier à parier sur une baisse de la livre», a-t-il dit.

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