L’année prochaine, le monde consommera 104,36 millions de barils de pétrole en moyenne par jour, contre 102,11 en 2023.
La demande de pétrole connaîtra en 2024 une croissance «saine» vers un nouveau record, a estimé l’Opep dans son rapport mensuel publié mercredi, jour d’un accord à la COP28 sur l’abandon progressif des énergies fossiles.
L’année prochaine, le monde consommera 104,36 millions de barils de pétrole en moyenne par jour, contre 102,11 en 2023.
«La demande mondiale de pétrole devrait connaître une croissance saine de 2,2 millions de barils par jour, autant qu’estimé précédemment», explique l’Organisation des pays exportateurs de pétrole dans son rapport.
La hausse de la demande est «soutenue par la croissance résiliente du PIB mondial» sur fond d’une meilleure situation économique en Chine, explique l’Opep.
La demande dans les pays de l’OCDE ne devrait pas dépasser celle de 2019 et ne croître que légèrement sur un an en 2024 à 46,1 millions de barils par jour, tandis que la demande des pays non membres de l’OCDE devrait progresser de 2 millions de barils à 58,3 millions en moyenne.
Le rapport intervient alors que, pour la première fois, les pays du monde entier ont approuvé mercredi lors de la 28e conférence sur climat de l’ONU à Dubaï un compromis historique ouvrant la voie à l’abandon progressif des énergies fossiles causant le réchauffement.
Le texte adopté appelle à «effectuer une transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques».
L’accord, qui survient huit ans après celui de Paris sur le climat, est adopté à la fin d’une année 2023 qui sera la plus chaude jamais enregistrée.