L’empire des métaux GFG cherche toujours des fonds

AWP

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Le groupe du magnat de l’acier Sanjeev Gupta victime de la faillite de Greensill annonce avoir réglé des contentieux avec Tata Steel et Rio Tinto.

GFG, l’empire du magnat de l’acier Sanjeev Gupta (photo), a annoncé jeudi faire des progrès dans sa recherche de financements et avoir réglé des contentieux avec son concurrent Tata Steel et le géant minier Rio Tinto.

Le groupe, qui possède l’entreprise de sidérurgie Liberty Steel, est en grande difficulté financière depuis la faillite en mars de la société de prêts Greensill dont il était un des principaux clients.

Depuis, GFG a lancé une vaste restructuration pour faire des économies et tente de lever de l’argent frais pour assurer la pérennité de ses activités.

«Malgré les défis, nos principales activités continuent de bien se comporter grâce à de très bonnes conditions de marché», estime Sanjeev Gupta, cité dans un communiqué.

«Beaucoup reste à faire, mais nous pensons que nous faisons de rapides progrès pour rassurer nos créanciers et les autres parties prenantes à travers notre plan de restructuration», selon l’homme d’affaires indo-britannique.

GFG insiste sur le fait que les principaux marchés du groupe se portent bien, que ce soit l’acier, l’aluminium ou le fer, grâce à une forte demande et des prix records, avec la reprise économique après la pandémie.

Il annonce en outre avoir réglé plusieurs contentieux dont celui avec Tata Steel, concurrent de Liberty Steel, sans donner de détails financiers.

GFG a trouvé un accord pour mettre fin à la procédure en justice lancée par Tata Steel en début d’année dans une affaire liée à la vente d’actifs par ce dernier en 2017.

Le groupe de M. Gupta s’est entendu par ailleurs avec Rio Tinto pour solder leur dispute, là encore sans dévoiler de montant, concernant la vente à GFG par le groupe minier de la fonderie d’aluminium de Dunkerque.

Par ailleurs, GFG a conclu la vente au groupe sidérurgique allemand Saarstahl de ses sites français en difficulté d’Ascoval et d’Hayange.

GFG n’a par ailleurs rien dit concernant l’enquête dont il fait l’objet de la part du SFO au Royaume-Uni, l’équivalent du parquet financier, pour soupçons de fraude, commerce frauduleux et blanchiment d’argent, en particulier sur ses liens financiers avec Greensill.

Le groupe emploie environ 5'000 personnes au Royaume-Uni, dont la majorité chez Liberty Steel, et 35'000 dans le monde.

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