Allemagne: le moral des entrepreneurs en hausse

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L’indicateur, réalisé via un sondage mensuel auprès de 9000 entreprises allemandes, avance de 1,6 point à 90,2 points, sa quatrième augmentation mensuelle consécutive.

Le moral des entrepreneurs a poursuivi sa remontée en janvier, alors que l’économie pourrait échapper à la récession en 2023, selon le baromètre IFO publié mercredi.

L’indicateur, réalisé via un sondage mensuel auprès de 9000 entreprises allemandes, avance de 1,6 point à 90,2 points, sa quatrième augmentation mensuelle consécutive, a indiqué l’institut dans communiqué.

«L’économie allemande aborde la nouvelle année avec plus de confiance», a commenté Clemens Fuest, président de l’institut IFO, cité dans le communiqué.

Cela se traduit par une nouvelle hausse de l’indice de confiance pour les six mois à venir, en particulier dans le secteur de l’industrie, pilier de l’économie, qui a dû endurer la flambée des prix de l’énergie dans le sillage de la guerre en Ukraine.

Les prix de l’énergie, notamment le gaz, ont de nouveau reculé cet hiver à la faveur d’un hiver doux et de réserves abondantes.

En outre, Berlin va dépenser 200 milliards d’euros sur deux ans pour bloquer les prix du gaz et de l’électricité, afin de protéger son économie et ses ménages.

Le ministre allemand de l’Economie Robert Habeck présente mercredi un rapport sur l’économie allemande, selon lequel le pays devrait échapper à la récession en 2023, indiquent plusieurs médias.

C’est également ce que le chancelier Olaf Scholz avait pronostiqué la semaine dernière, lors d’une interview

En 2022, le PIB de la première économie européenne a grimpé de 1,9%, plus qu’attendu par les observateurs, avec un dernier trimestre qui devrait avoir peu ou prou stagné, selon la Banque fédérale d’Allemagne, alors qu’un net recul était anticipé il y a quelques semaines.

Il ne s’agit pas de devenir «trop optimiste trop rapidement simplement parce que le crash redouté ne s’est pas produit», prévient Jens-Oliver Niklasch, économiste chez LBBW.

Les entreprises restent confrontées à un triptyque de problèmes entre «prix élevés de l’énergie, chaînes d’approvisionnement perturbées et hausse des taux d’intérêt», conclut-il.

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