Alors que la journée avait démarré en baisse suite aux chiffres des inscriptions au chômage, le Dow Jones clôture en hausse de 1,17% à 25’744,71 points.
Wall Street a terminé en hausse jeudi grâce à un rebond de fin de séance et à la bonne santé des valeurs bancaires, qui ont bien accueilli la décision de plusieurs régulateurs d’assouplir une règle contre la spéculation des organismes financiers.
Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average a gagné 1,18% à 25’745,60 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, est monté de 1,09% à 10’017,00 points.
L’indice élargi S&P 500 s’est apprécié de 1,10% à 3’083,76 points.
«Les valeurs financières ont reçu un coup d’accélérateur après l’approbation par les régulateurs américains d’un assouplissement des restrictions de la règle Volcker, renforçant les transactions du secteur avec les fonds de capital-investissement et les hedge funds», notent les analystes de Charles Schwab.
Dans un communiqué commun, cinq régulateurs fédéraux, dont la Banque centrale (la Fed) et le gendarme boursier américain (la SEC), ont annoncé des modifications de la célèbre «règle Volcker», du nom de l’ancien banquier central et conseiller du président Obama, Paul Volcker, disparu en décembre.
Adoptée en 2013 par l’administration Obama, cette règle vise à empêcher les banques de prendre des positions risquées, leur interdisant de faire des opérations à court terme avec leurs fonds propres.
Les nouvelles dispositions, qui prendront effet à partir du 1er octobre, prévoient entre autres de rendre plus facile la participation des institutions bancaires à des fonds d’investissement, notamment les fonds de capital risque, les fonds obligataires ou les fonds de gestion de patrimoine.
Les titres de JP Morgan Chase, Bank of America, Citigroup, Wells Fargo, Goldman Sachs et Morgan Stanley ont gagné entre 3,5% à 5% sur la place new-yorkaise.
La Réserve fédérale doit par ailleurs diffuser un rapport sur la santé du secteur bancaire américain, qui sera suivi de près par les investisseurs
Wall Street avait pourtant débuté la séance dans le rouge après des chiffres de nouvelles demandes d’allocation chômage aux Etats-Unis mitigés.
Selon le le département du Travail, les Etats-Unis ont compté 1,48 million de nouvelles inscriptions au chômage la semaine dernière.
En baisse par rapport au nombre révisé de la semaine précédente, ce niveau est toutefois supérieur aux attentes des analystes, qui tablaient sur 1,25 million de nouvelles demandes.
Le marché reste par ailleurs préoccupé par la poussée alarmante des contaminations aux Etats-Unis, notamment dans le sud de pays.
Au Texas, le gouverneur Greg Abbott a suspendu jeudi le processus de déconfinement alors que la barre des 5.000 nouveaux cas a été franchie deux jours de suite et que les hospitalisations ont plus que doublé en deux semaines.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américain montait un peu, s’établissant à 0,6839% vers 20H20 GMT contre 0,6790% mercredi soir.