L’indice vedette de la bourse américaine clôture sur un recul de 0,15% à 26’079,69 points alors que le Nasdaq termine sur une avancée de 0,33% à 9’943,05 points.
La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé jeudi, les investisseurs voulant croire au redémarrage économique mais s’inquiétant du nombre croissant de malades du coronavirus dans plusieurs Etats américains et dans le monde.
Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a perdu 0,15% à 26’079,69 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, est au contraire monté de 0,33% à 9’943,05 points, enchaînant sa cinquième séance de hausse consécutive.
Quant au S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, il a grappillé 0,06% à 3’115,34 points.
Comme la veille, la séance de jeudi a vu les indices new-yorkais hésiter, oscillant entre gains et pertes jusqu’à la clôture.
Selon Art Hogan de National Holdings, cela se produit «quand on commence à évaluer le pour et le contre de la situation actuelle.»
«Les aspects positifs sont les mesures de soutien monétaire et budgétaire, l’amélioration de plusieurs données économiques ainsi que l’espoir d’avancées en vue d’un traitement et d’un vaccin contre le virus», décrit M. Hogan.
«Les aspects négatifs sont la hausse du nombre d’hospitalisations dans plusieurs Etats américains et dans plusieurs pays» et les chiffres des nouveaux inscrits au chômage, ajoute l’expert.
Les nouvelles demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux Etats-Unis ont en effet atteint 1,5 million la semaine dernière, un nombre plus élevé que les prévisions des analystes (1,35 million), selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail.
En revanche, l’activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des Etats-Unis) est repassée dans le vert en juin grâce à la réouverture de l’économie, selon l’indice de l’antenne locale de la Banque centrale américaine (Fed).
Le marché est «un peu dans l’impasse», estime M. Hogan, qui note que les volumes d’échange ont été assez faibles jeudi, signe de l’indécision des investisseurs.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait, s’établissant à 0,7052% vers 20H35 GMT contre 0,7389% mercredi soir.
Parmi les valeurs du jour, Kroger a baissé de 3,05%. Le géant américain des supermarchés a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, avec une hausse de 57% de ses bénéfices, mais n’a pas revu à la hausse ses perspectives annuelles en raison de l’incertitude liée à la pandémie de Covid-19.
Le croisiériste Carnival a perdu 1,41% après avoir fait part de pertes plus importantes que prévu lors de ses résultats préliminaires pour le deuxième trimestre et s’être dit «incapable de prédire quand ses activités pourraient redémarrer normalement.»
Ses concurrents Norwegian Cruise Line (+0,57%) et Royal Caribbean (+2,27%) ont en revanche fini en hausse.
Hertz a chuté de 10,00%. L’entreprise, qui s’est déclarée en faillite fin mai aux Etats-Unis et au Canada, a définitivement renoncé à son projet de vendre des actions pour un total de 500 millions de dollars après une mise en garde du gendarme boursier américain. L’action de Hertz avait été suspendue jeudi sur la place new-yorkaise pendant plusieurs heures pour la deuxième journée consécutive.