Tokyo termine la dernière séance de la semaine en hausse de 3,15%

AWP

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Le Nikkei a terminé la journée en progression de 3,15% à 19.897,26 points, alors que l’indice élargi Topix a pris 1,43% à 1.442,54 points.

La Bourse de Tokyo a clôturé vendredi la dernière séance d’une semaine chaotique par un bond en avant, rassurée par le possible redémarrage prochain de l’économie américaine et la chute moins forte que prévue du PIB chinois, ses deux principaux partenaires commerciaux.

L’indice vedette Nikkei a terminé la journée en progression de 3,15% à 19.897,26 points, effaçant une partie des pertes subies lors des dernières séances, alors que l’indice élargi Topix a pris 1,43% à 1.442,54 points.

Sur l’ensemble de la semaine le Nikkei s’est apprécié de 2,04% pour se rapprocher de la barre des 20.000 points.

La place tokyoïte a fait le choix de se concentrer sur les signes positifs provenant tant de la Chine que des Etats-Unis.

Si l’Empire du Milieu a connu une contraction inédite de son PIB sur le premier trimestre, de 6,8%, la première depuis 1976, la baisse est néanmoins un peu plus faible que les prévisions des analystes, alors que la production industrielle n’a baissé que de 1,1% au mois de mars à cause de la pandémie de Covid-19.

Aux Etats-Unis, les investisseurs se sont montrés réceptifs à l’annonce du président Donald Trump, qui a présenté jeudi soir son plan de redémarrage progressif de la première économie mondiale, mais a laissé aux gouverneurs des Etats le choix du calendrier.

«Le marché a été porté par la volonté du président Donald Trump de lancer la réouverture de l’économie», a expliqué dans une note Toshiyuki Kanayama, analyste pour Monex.

Quant au Japon, les investisseurs anticipent que «l’élargissement de l’état d’urgence à tout l’archipel devrait avoir un impact limité sur la croissance» japonaise, estime Yoshihiro Okumura, directeur général pour Chibagin Asset Management, interrogé par l’AFP.

Du côté des valeurs

La quasi totalité des secteurs du Nikkei ont terminé à la hausse en début de séance mais l’indice était particulièrement tiré vers par les valeurs de la consommation, des télécommunications et des matériaux.

DEMARRAGE DE LA PS5 EN DOUCEUR POUR SONY

Sony Corporation pourrait produire moins de PlayStation5, console de salon nouvelle génération, que prévu la première année, selon Bloomberg. Attendue pour fin 2020, la console aux spécificités haut de gamme pourrait voir son prix modérer la demande, dans le contexte difficile de la pandémie, estime le groupe. Le titre a pris 34,01% à 6.969 yens.

JAPAN AIRLINES DANS LE ROUGE

La compagnie nationale japonaise devrait annoncer une perte opérationnelle de 20 milliards de yens (170 millions d’euros) au premier trimestre de l’année, contre un bénéfice opérationnel de 30,6 milliards de yens (261 millions d’euros) un an plus tôt, selon le quotidien économique Nikkei. Le titre malgré tout progressé de 0,54% à 1.950 yens.

Du côté des devises et du pétrole

Le yen reprenait des forces face au dollar, à raison d’un dollar pour 107,71 yens vers 06H35 GMT contre 107,92 yens jeudi à 21H00 GMT.

La monnaie japonaise est en légère progression face à l’euro qui s’échangeait pour 116,86 yens contre 116,98 yens la veille.

La monnaie européenne était pour sa part en petite hausse face au dollar, à raison d’un euro pour 1,0849 dollar contre 1,0840 dollar jeudi à 21H00 GMT.

Le marché pétrolier restait toujours mal en point, alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole qualifiait la veille le choc subit par la demande mondiale d’»historique, brutal, extrême et d’ampleur planétaire», avec une baisse «sans précédent» attendue pour 2020 d’environ 6,85 mbj par rapport à 2019, alors qu’il espérait encore, il y a un mois, une légère hausse de la demande.

Vers 06H25 GMT le prix du baril de brut américain WTI perdait 1,86% à 19,50 dollars, alors que celui du baril de Brent de la mer du Nord suivait une tendance opposée, en hausse de 2,52% à 28,52 dollars.

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