Pétrole: les stocks américains baissent moins que prévu, production stable

AWP

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Durant la semaine achevée le 20 mai, les réserves d’or noir ont diminué d’un million de barils en net, alors que les analystes attendaient un repli de 2,1 millions, pour s’établir à 419,8 millions.

Les réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis ont moins reculé que prévu la semaine dernière, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), qui a également fait état d’une stabilisation de la production américaine.

Durant la semaine achevée le 20 mai, les stocks d’or noir ont diminué d’un million de barils en net, alors que les analystes attendaient un repli de 2,1 millions, pour s’établir à 419,8 millions.

Cette contraction moins marquée que prévu est à relativiser, car dans le même temps, les réserves stratégiques de pétrole brut ont de nouveau fortement baissé, de 6 millions de barils, durant la même période.

Le président américain Joe Biden a décidé d’utiliser massivement les réserves stratégiques pour tenter de soulager les prix. Depuis septembre, elles ont fondu de plus de 83 millions de barils. Elles se situent actuellement à leur plus bas niveau depuis 21 ans.

Quant aux stocks d’essence, ils sont ressortis inférieurs de 500'000 barils à ceux de la semaine précédente, une diminution moindre que les 1,6 million de barils anticipés par les analyses.

«C’est un rapport qui n’est pas concluant», a réagi Robert Yawger, de Mizuho Securities. «Il n’a résolu aucune des questions qui entourent le marché de l’énergie.»

Alors qu’ils étaient résolument orientés à la hausse, les cours du brut ont perdu de leur élan après la publication.

Vers 15H20 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet gagnait 0,19% à 113,78 dollars, tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain, également pour juillet, prenait lui 0,27% à 110,07 dollars.

Pour l’analyste, le principal chiffre à en retenir est le taux d’utilisation des capacités de raffinage, qui est monté de 91,8% à 93,2%, soit son plus haut niveau depuis décembre 2019, avant la pandémie.

«On essaye de monter en puissance et de fabriquer le plus d’essence possible, avant la saison des déplacements, mais on n’y parvient pas», a souligné Robert Yawger, rappelant que les stocks d’essence avaient légèrement reflué sur la semaine.

Il a néanmoins relevé que les réserves de produits distillés, qui comprennent notamment le gasoil, avaient augmenté de 1,6 million de barils, ce qui pourrait ôter un peu de pression aux prix de ce carburant, qui flirtent avec des records historiques.

Durant la semaine achevée le 20 mai, la production américaine de brut s’est stabilisée à 11,9 millions de barils par jour. «Les gens espèrent voir davantage de production pour qu’on puisse envoyer plus de barils aux raffineries» et reconstituer une partie des stocks, a expliqué Robert Yawger.

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