Pétrole: le marché surveille l’ouragan Ida et a l’Opep+ en ligne de mire

AWP

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Vers 12h, le Brent reculait de 0,29% à 72,49 dollars et le WTI lâchait de 0,73% à 68,24 dollars.

Les prix du pétrole cédaient du terrain lundi après une semaine de forte hausse, les investisseurs se montrant attentifs aux conséquences sur la production américaine du passage de l’ouragan Ida avant le très attendu sommet de l’Opep+ mercredi.

Vers 09H55 GMT (11H55 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 72,49 dollars à Londres, en baisse de 0,29% par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril américain de WTI pour le même mois perdait de son côté 0,73% à 68,24 dollars.

Les cours des deux références du brut de part et d’autre de l’Atlantique ont affiché vendredi des gains hebdomadaires records en 2021, de plus de 10%.

Les investisseurs «surveillent de près» lundi les dégâts de l’ouragan Ida «qui s’abat sur les États américains du golfe du Mexique», relève Jeffrey Halley, analyste de Oanda.

Classé en catégorie 4 lorsqu’il a touché terre dimanche peu avant 17H00 GMT, l’ouragan s’est cependant affaibli dans la nuit de dimanche à lundi, a indiqué le Centre national des ouragans (NHC) dimanche dans son bulletin de début de soirée.

«Les premières évaluations semblent indiquer que les installations de production de pétrole brut dans le golfe du Mexique ont pour la plupart échappé aux dommages», a précisé Bjarne Schieldrop, de Seb.

L’ouragan a cependant entraîné l’arrêt de 95% de la production pétrolière américaine du Golfe du Mexique, selon le Bureau de régulation de l’environnement et de la sécurité (BSEE) dans un communiqué publié sur son site dimanche.

Les investisseurs sont par ailleurs tournés vers le sommet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés via l’accord Opep+, qui se tiendra par visioconférence mercredi.

Le cartel de producteurs emmené par l’Arabie saoudite et la Russie doit évaluer sa politique actuelle, décidée le 18 juillet, à savoir continuer à augmenter modestement sa production après l’avoir drastiquement réduite l’an dernier pour contrecarrer la chute de la demande et des prix.

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