Les marchés européens orientés en hausse après une semaine dense

AWP

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Francfort termine sur un nouveau record, à 16’469,75 points, grâce à une montée de 0,39%. Paris finit en progression de 0,15% et Londres clôture à l’équilibre (+0,02%).

Les bourses mondiales sont en hausse vendredi, s’apprêtant à achever la semaine, marquée par les discours jugés accommodants des banques centrales, sur une note positive grâce au ralentissement de l’inflation américaine.

En Europe, Francfort a terminé sur un nouveau record en clôture, à 16’469,75 points, gagnant 0,39%, après avoir atteint un nouveau plus haut historique en séance.

Paris a terminé en progression de 0,15% et Londres, qui est revenue, en séance, à un niveau plus vu depuis deux mois, a clôturé à l’équilibre (+0,02%). Sur la semaine, toutes les places européennes affichent des gains. A Zurich, le SMI a cédé 0,49%.

A Wall Street, vers 16H00 GMT, le Dow Jones gagnait 0,44%, le S&P 500 avançait de 0,77% et l’indice technologique Nasdaq bondissait de 1,43%.

«La semaine a été dense avec les banques centrales et les indicateurs d’inflation», et de ce côté, «tout va bien, les anticipations des marché ayant été confirmées», a commenté Xavier Girard, expert en investissements financiers de Milleis Banque.

L’indice PCE américain, indicateur d’inflation privilégié par la banque centrale américaine (Fed), a fortement ralenti en juin, à 3,0% sur un an contre 3,8% le mois précédent. Le taux cible de la Fed est à 2,0%.

En excluant les prix volatils de l’énergie et de l’alimentation, l’inflation dite sous-jacente a elle aussi ralenti sur un an, à 4,1% contre 4,6%.

Cette trajectoire baissière des prix «conforte davantage l’idée que les hausses de taux des banques centrales sont derrière nous, aux Etats-Unis comme en Europe», a poursuivi Xavier Girard.

Dans la semaine, les banques centrales américaine et européenne ont toutes les deux indiqué qu’elles n’excluaient pas de mettre fin à leur cycle de hausse des taux entamé en 2022, dans un scénario où les chiffres de l’inflation resteraient en ligne avec les attentes sur les prochains mois.

Alors que la saison des résultats d’entreprises arrive bientôt à sa fin, «cela a contribué à détendre l’atmosphère sur les marchés et à laisser la place à des achats malgré la période estivale», a ajouté Xavier Girard.

IAG sur un nuage

Le groupe aérien IAG, maison mère de British Airways et Iberia, est revenu aux bénéfices au premier semestre grâce à la forte demande de voyages à mesure que le secteur se remet de la pandémie de Covid-19. Coté à Londres, le groupe a clôturé en hausse de 6,58%.

Les chimistes cherchent encore la formule

Le géant allemand de la chimie BASF (+3,14%) a publié un bénéfice net en chute de plus des trois quarts au deuxième trimestre, en comparaison annuelle, mais la demande en produits chimiques pourrait repartir sur le reste de l’année, quoique timidement.

A Paris, Arkema (+5,76%) a enregistré une chute de 61% de son bénéfice net au premier semestre, mais a maintenu ses prévisions. Air Liquide a gagné 1,07%.

A Bruxelles, Umicore a gagné 0,77%.

AstraZeneca fait cinq fois mieux

Le géant pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca a annoncé un bénéfice net part du groupe presque quintuplé au premier semestre, à 3,6 milliards de dollars. Son action a bondi de 3,35% à Londres.

Les pétrolières américaines déçoivent

Le géant américain du pétrole et du gaz ExxonMobil (-1,93% à New York vers 16H00 GMT) a annoncé une chute de 56% de son bénéfice net au deuxième trimestre.

Le pétrolier américain Chevron lâchait 1,10%, lui aussi à cause d’une forte baisse de son bénéfice net pour la même période.

Du côté du pétrole et des devises

Après avoir touché leur plus haut en trois mois la veille, les prix des deux références mondiales du brut étaient stables vers 15H55 GMT.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, valait 84,25 dollars (+0,01%). Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, s’établissait à 80,08 dollars (-0,01%).

L’euro montait de 0,52% à 1,1036 dollar, après une nette baisse jeudi.

Le bitcoin prenait 0,80% à 29.378 dollars.

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