Les marchés européens en hausse avant une semaine chargée en résultats

AWP

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Paris a clôturé sur une montée de 0,65%, Londres de 0,23% et Milan de 0,14%. Seule Francfort a lâché 0,17%, notamment à cause de SAP. Zurich a glané 0,05%.

Les places boursières mondiales sont en hausse vendredi avant d’entrer dans le coeur de la saison des résultats semestriels la semaine prochaine, avec notamment ceux des géants technologiques aux Etats-Unis.

En Europe, Paris a clôturé en hausse de 0,65%, Londres de 0,23% et Milan a gagné 0,14%. Seule Francfort a lâché 0,17%, notamment déçue par les résultats du spécialiste des progiciels SAP, poids lourd de l’indice allemand. A Zurich, le SMI a gagné 0,05%.

Sur la semaine, Paris a gagné 0,79%, Francfort 0,45% et Londres a bondi (+3,08%), poussée par le ralentissement de l’inflation au Royaume-Uni.

Aux Etats-Unis, les indices boursiers new yorkais sont aidés par un rebond des valeurs technologiques.

Vers 15H50 GMT, le Dow Jones gagnait 0,27%, le Nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 0,23% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,36%.

Actuellement à neuf gains quotidiens d’affilée, le Dow Jones n’a plus enchaîné dix séances consécutives dans le vert depuis six ans. Le record absolu, soit 14 gains d’affilée, remonte à 1896, selon des chiffres fournis par Howard Silverblatt, de S&P Global.

Au menu de la semaine prochaine, les marchés attendront notamment les résultats de Vodafone, Alphabet, Microsoft, Meta Platforms, Lloyds Banking Group, Barclays, Shell et NatWest.

Du côté des banques centrales, mercredi la Réserve fédérale américaine «devrait augmenter son taux d’intérêt de référence - peut-être pour la dernière fois cette année - d’un quart de point de pourcentage», commente Michael Hewson, de CMC Markets.

«Jeudi, ce sera au tour de la Banque centrale européenne de décider si elle augmente les taux, suivi vendredi par la Banque du Japon», poursuit l’analyste.

Sur le marché obligataire, les taux souverains se détendaient légèrement. Le taux allemand à 10 ans était à 2,45% vers 15H45 GMT contre 2,48% à la clôture la veille, l’américain à même échéance s’établissait à 3,81% contre 3,85%.

SAP en forte baisse

Le géant des progiciels SAP a lâché 4,30% à Francfort à la clôture, après avoir réduit ses prévisions pour l’année concernant les revenus du «cloud». Son bénéfice d’exploitation a cependant bondi de près de 30% au deuxième trimestre (en normes internationales IFRS), a-t-il annoncé jeudi soir.

American Express déçoit

La progression du Dow Jones était limitée par American Express (-3,52% vers 15H45 GMT), en nette baisse malgré un bénéfice net trimestriel supérieur aux attentes.

Alphabet porté par des rumeurs de presse

Alphabet était recherché à Wall Street et gagnait 0,69%. Selon plusieurs médias américains, l’un des deux co-fondateurs de Google, Sergey Brin, a décidé de s’impliquer de nouveau dans l’activité opérationnelle du groupe, en particulier dans les projets liés à l’intelligence artificielle.

Du côté du pétrole et des devises

Le pétrole poursuivait sa hausse vendredi, poussé par les réductions de production des deux poids lourds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (Opep+), l’Arabie saoudite et la Russie, mais aussi par un éventuel soutien à l’économie chinoise.

Vers 15H45 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, prenait 1,09% à 80,51 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, gagnait 1,20% à 76,56 dollars.

L’euro reculait légèrement de 0,12%, à 1,1116 dollar.

Le bitcoin avançait de 0,41% à 29.861 dollars.

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