Les marchés européens en petite hausse, portés par des indices robustes

AWP

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Paris progresse de 0,32% et Londres de 0,17%, quand Francfort (+0,04%) et Milan (-0,04%) terminent autour de l’équilibre. A Zurich, le SMI grappille 0,18%.

Les marchés boursiers étaient orientés en légère hausse mercredi, tirés par un marché de la tech dynamique aux Etats-Unis et des indices économiques plus robustes que prévu, mais restant prudents devant l’évolution du COVID-19 en Chine.

Mornes pendant la première partie de la journée, les places européennes ont finalement fini en hausse dans le sillage de Wall Street: Paris a progressé de 0,32% et Londres de 0,17%, quand Francfort (+0,04%) et Milan (-0,04%) ont terminé autour de l’équilibre. A Zurich, le SMI a gagné 0,18%.

Outre-Atlantique, seul le Dow Jones reculait légèrement (-0,11%) vers 17H00 GMT, quand l’indice élargi S&P500 s’affichait en légère hausse de 0,11%, tout comme le Nasdaq (+0,35%), à forte coloration technologique.

«Ce rebond montre que le marché estime que les premières actions des banques centrales ont plutôt fonctionné», a estimé auprès de l’AFP Clémence de Rothiacob, gérante de Richelieu Gestion.

La journée a été rythmée par la publication de plusieurs données, dont des indices d’activité PMI «meilleurs qu’attendu» en Europe et qui montrent «une grande résilience des économies européennes», estime l’analyste.

Du côté de la zone euro, l’indice PMI Flash publié par S&P Global s’est en effet légèrement redressé à 47,8, après 47,3 en octobre.

En réaction à des indices d’activité PMI plus robustes que prévu, le dollar plongeait face à la livre, tandis que le même indicateur fait état d’un ralentissement de l’économie aux Etats-Unis.

Vers 16H55 GMT, le billet vert perdait 1,30% à 1,2037 livre pour un dollar. L’euro gagnait pour sa part 0,56% à 1,0362 dollar.

Côté américain, on a assisté à de solides commandes de biens durables (+1% en octobre) et la confiance des consommateurs a reculé en novembre dans des proportions moins élevées qu’attendu par les analystes, selon l’estimation finale de l’Université du Michigan.

Sur le front de l’emploi, les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont accélérées plus que prévu la semaine dernière, pour se monter à 240.000, leur plus haut niveau depuis août, montrant que le marché du travail refroidit, comme le veut la Réserve fédérale pour ralentir l’inflation.

«Pour autant, les marchés n’ont pas explosé à la hausse», lors d’une séance qui s’est déroulée avec «peu de volumes» en amont d’un jour férié à Wall Street pour Thanksgiving, constate Mme de Rothiacob. Elle invoque «les nouvelles venues de Chine» - dont la capitale a rapporté mardi un nombre quotidien record de contaminations au COVID-19 en près de trois ans-, éloignant la perspective d’une réouverture imminente.

Les investisseurs restaient aussi prudents en amont de la publication à 20H00 des minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine.

HP et Apple résilientes face aux crises

Le titre d’Apple ne souffrait pas (+0,60% vers 16H50 GMT) des manifestations dans la plus grande usine iPhone du monde, propriété du taïwanais Foxconn et soumise à un confinement anti-Covid.

Malgré son intention de congédier entre 4.000 et 6.000 employés d’ici 2025, dévoilée mardi, le fabricant américain d’ordinateurs personnels et d’imprimantes HP voyait son titre progresser de 0,80%.

Remontada de Manchester United

Les propriétaires américains du club de football anglais de Manchester United ont annoncé mardi soir qu’ils étaient ouverts à une vente du club, qui peine à retrouver son lustre d’antan, le même jour de la rupture du contrat avec la superstar portugaise Cristiano Ronaldo.

Après avoir déjà grimpé de près de 15% mardi sur le marché américain, où le club est coté, sur des premières rumeurs concernant une vente, l’action est en hausse 17,54% à 16H25 GMT.

Pétrole mal engagé

Les cours du pétrole dévissaient mercredi, lestés par les préoccupations quant à l’économie américaine après des indicateurs décevants et le regain de contaminations au Covid-19 en Chine.

Vers 16H30 GMT, le WTI américain pour livraison en janvier perdait 4,52% à 77,29 dollars le baril, et son équivalent européen, le Brent de la mer du Nord, pour livraison le même mois, reculait de 3,36%, à 84,75 dollars le baril.

Le bitcoin prenait 1,52% à 16.375 dollars.

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