Les marchés européens avancent, soutenus par les déclarations de Joe Biden

AWP

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Londres a pris 1,67%, Paris 1,17%, Francfort 1,38% et Milan a réussi à grappiller 0,17% après une séance passée majoritairement dans le rouge. A Zurich, le SMI a gagné 1,39%.

Les marchés boursiers avançaient nettement lundi, aidés par des déclarations du président américain Joe Biden évoquant une levée de certaines taxes douanières appliquées aux importations chinoises par les Etats-Unis.

Londres a pris 1,67%, Paris 1,17%, Francfort 1,38% et Milan a réussi à grappiller 0,17% après une séance passée majoritairement dans le rouge. A Zurich, le SMI a gagné 1,39%.

Après une ouverture en hausse, les indices de la Bourse de New York accéléraient: le Dow Jones gagnait 2,12%, le S&P 500 1,75% et l’indice Nasdaq, à forte composition technologique, prenait aussi 1,23% vers 15H55 GMT.

L’euro grimpait de 1,02% face au billet vert, à 1,0671 dollar.

La monnaie unique européenne réagissait à l’annonce de la présidente de la BCE Christine Lagarde, selon laquelle la première remontée des taux devrait être décidée en juillet et que l’ère des taux négatifs devrait s’arrêter d’ici «la fin du troisième trimestre». Les valeurs bancaires en bénéficiaient aussi.

A Francfort Deutsche Bank a bondi de 7,01%; Commerzbank de 6,55%. A Paris, Société Générale a pris 4,25%.

L’optimisme qui soufflait sur le marché américain était surtout dû à l’annonce, par le président américain Joe Biden, du lancement d’un nouveau partenariat économique en Asie-Pacifique, selon Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.

En visite au Japon, M. Biden a fait comprendre qu’il n’avait aucune intention de relancer de grands accords de libre-échange, mais a annoncé lundi envisager de lever certaines barrières tarifaires pesant sur la Chine, soulignant qu’elles n’avaient pas été imposées par son administration.

Le président américain a de plus jugé qu’une récession pouvait être évitée aux États-Unis, malgré l’inflation élevée que subit actuellement le pays et qui pousse la Réserve fédérale américaine (Fed) à resserrer sa politique monétaire de façon plus agressive.

Le contexte économique global est toujours plombé par différents facteurs, à commencer par l’inflation et les risques géopolitiques, et les experts se demandent si le marché des actions a déjà atteint un point bas ou si la tendance baissière va continuer.

Une série d’indicateurs devrait aider les opérateurs à y voir plus clair sur la trajectoire de l’économie: les indices PMI pour l’industrie manufacturière et les services en mai sont attendus mardi, avant la publication de l’indice PCE d’inflation, très suivi par la banque centrale américaine (Fed) jeudi.

Sur le marché obligataire, les taux souverains montaient légèrement dans un environnement toujours très volatil.

Le marché des fusions acquisitions bouillonne

Le cours de VMware bondissait de 20,67% après la publication par le Wall Street Journal d’informations sur des discussions avancées avec le fabricant américain de semi-conducteurs Broadcom (-1,90%), en vue du rachat de l’entreprise de logiciels et d’informatique à distance.

Electronic Arts avançait aussi de 2,42%, soutenu par l’information du site Puck selon laquelle l’éditeur de jeux vidéo a récemment eu des discussions avec plusieurs repreneurs potentiels, notamment Disney et Apple.

En Europe, le groupe allemand Siemens Energy (-0,83% à Francfort) va dépenser quatre milliards d’euros pour détenir la totalité de Siemens Gamesa (+6,21% à Madrid), sa filiale dans l’éolien en grande difficulté, avec l’intention de la retirer de la Bourse, a déclaré lundi son patron Christian Bruch.

Didi va quitter Wall Street

Les actionnaires de Didi Global ont voté pour un retrait du groupe chinois de réservation de voitures avec chauffeur du New York Stock Exchange (NYSE), la plus grande place boursière américaine, moins d’un an après l’entrée de l’entreprise à Wall Street. Son action gagnait 2,67% à New York.

Le pétrole se maintient en hausse

Les prix du pétrole étaient en légère hausse, soutenus par les adoucissements des restrictions sanitaires en Chine, rassurant sur la demande, comme par le projet européen d’embargo sur le pétrole russe qui se profile.

Vers 15H50 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet prenait 0,43% à 113,03 dollars.

Le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juillet, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, prenait 0,28% à 110,59 dollars

Le bitcoin progressait de 1,40% à 30.320 dollars.

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