Le pétrole se maintient avec l’arrêt de la production libyenne

AWP

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Vers 11h20, le Brent prenait 0,47% à 122,84 dollars. Le baril de West Texas Intermediate grappillait 0,46% à 121,49 dollars.

Les prix du pétrole résistaient mardi, les craintes quant à l’offre ayant dépassée celles concernant la demande, en raison notamment de l’arrêt quasi total de la production libyenne, en proie à une crise politique majeure.

Vers 09h20 GMT (11h20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août prenait 0,47% à 122,84 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juillet grappillait 0,46% à 121,49 dollars.

Malgré «un retour des restrictions sanitaires en Chine qui risquent d’avoir un impact sur la demande, et les craintes croissantes d’un ralentissement de l’activité économique mondiale, la perspective d’une récession devenant de plus en plus probable», les prix de l’or noir se maintiennent à un niveau très haut, affirme Sophie Lund-Yates, analyste pour Hargreaves Lansdown.

«C’est grâce à l’offre restreinte» que les prix du brut se montrent «capables de se maintenir», commente Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank.

Le ministre libyen du pétrole et du gaz Mohamed Oun a affirmé lundi à l’agence Bloomberg que la production du pays était actuellement amputée de 1,1 millions de barils par jour.

Deux ports clés dans l’est du pays ont été forcés de fermer par des manifestations.

De violents affrontements entre groupes armés ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans la capitale libyenne Tripoli (ouest), sur fond de crise politique majeure.

Les combats, d’une grande intensité, ont opposé deux influentes milices de l’Ouest, faisant un mort parmi les combattants et d’importants dégâts matériels, a indiqué une source du ministère de l’Intérieur à l’AFP.

«L’offre est étouffée par la réduction des exportations de pétrole libyen dans un contexte d’agitation politique (...), tandis que le pétrole russe est confronté à des interdictions de grande envergure», résume Sophie Lund-Yates.

S’ajoute à cela «l’incapacité ou le manque de volonté des pays de l’Opep (l’Organisation des pays producteurs de pétrole) d’augmenter leur production», rappelle Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades, signifiant que la demande continue de dépasser l’offre disponible.

«Un scénario qui devrait maintenir le soutien des prix du pétrole», selon l’analyste.

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