Vers 12h00, le Brent baissait de 0,39% à 119,04 dollars. Le baril de West Texas Intermediate perdait 0,41% à 118,01 dollars.
Les prix du pétrole étaient pris dans des vents contraires mardi, avec une augmentation de l’offre disponible sur le marché qui demeure toujours insuffisante pour répondre à la demande grandissante de brut.
Vers 10h00 GMT (12h00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août baissait de 0,39% à 119,04 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juillet perdait 0,41% à 118,01 dollars.
Les cours du pétrole hésitaient entre gains et pertes, mais restent à des niveaux très hauts, proches de la barre des 120 dollars le baril.
Les compagnies pétrolières «Eni et Repsol ont été autorisés par le Département d’État américain à commencer à expédier du brut vénézuélien vers l’Europe à partir de juillet pour remplacer les barils russes perdus», explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy, de quoi détendre le marché.
La Maison Blanche avait annoncé le 17 mai l’allègement de certaines des sanctions imposées en 2019, notamment un embargo pétrolier, visant à évincer du pouvoir Nicolas Maduro après les élections controversées de 2018 qui ont mené à sa réélection.
D’autre part, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés (Opep+) a décidé jeudi d’une légère augmentation des quotas de production, pour revenir plus rapidement à ses niveaux de production d’octobre 2018, avant les coupes effectuées pour faire face à la pandémie de Covid-19.
Mais cette augmentation ne devrait cependant pas faire de «différence notable» sur les cours, pour Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.
«Les barils supplémentaires fournis par l’Opep+ sont bien moins importants que la perte de pétrole brut et de produits russes», rappelle Tamas Varga. «En d’autres termes, il est peu probable que l’équilibre pétrolier mondial s’améliore.»
En parallèle, après un bref redémarrage de sa production lundi, le plus grand gisement de pétrole libyen, le champ de Sharara a de nouveau interrompu sa production d’or noir, selon l’agence Bloomberg.
Le gisement avait déjà été fermé pendant six semaines à la suite du sabotage d’un oléoduc.