Vers 11h10, le Brent gagnait 0,11% à 123,71 dollars. Le baril de West Texas Intermediate perdait 0,2% à 122,09 dollars.
Les prix du pétrole hésitaient entre gains et pertes jeudi, lestés par un nouveau confinement prévu à Shanghai, coeur économique de la Chine, mais aussi portés par une demande toujours forte.
Vers 09h10 GMT (11h10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août gagnait 0,11% à 123,71 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juillet perdait 0,2% à 122,09 dollars.
«Les prix du pétrole sont sous pression après que de nouvelles mesures de confinement ont été imposées à Shanghai», commente Victoria Scholar, analyste pour Interactive Investor.
Shanghai a annoncé jeudi qu’elle allait confiner samedi un district de 2,7 millions d’habitants afin d’y dépister l’ensemble de la population.
La ville a pourtant amorcé un déconfinement la semaine dernière, levant une grande partie des restrictions pesant sur ses 25 millions d’habitants, qui étaient confinés depuis au moins début avril afin d’affronter une flambée de Covid-19 - la plus virulente depuis 2020.
Malgré ces assouplissements, «ce passage à des mesures plus strictes a suscité une certaine nervosité quant à la possibilité d’une demande plus faible, poussant (...) les prix du pétrole dans le rouge», poursuit Mme Scholar.
Toutefois, le Brent et le WTI évoluent toujours à des niveaux très hauts, au-dessus de la barre des 120 dollars le baril.
Pour Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank, le marché a plutôt tendance à ne tenir compte que «des nouvelles favorables aux prix pour le moment», et estime que la nouvelle d’un nouveau confinement partiel à Shanghai en raison d’une résurgence de l’épidémie de Covid-19 est «délibérément ignorée».
«La réaction du marché aux données sur les stocks américains d’hier est un bon exemple», poursuit-il, arguant que la hausse surprise des stocks commerciaux de pétrole brut aux États-Unis de 2,1 million de barils en net a été ignorée.
«Le marché s’est plutôt concentré sur la très légère baisse des stocks d’essence de 810.000 barils et sur la réduction des stocks de pétrole brut de 1,6 million de barils à Cushing», affirme l’analyste, exerçant ainsi une pression à la hausse sur les prix.