Le pétrole monte, apaisement des tensions sino-US

AWP

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Le Brent progresse de 0,7% à 59,11 dollars vers 11h15 et le WTI repasse la barre des 54 dollars.

Les prix du pétrole montaient mardi en cours d’échanges européens, tirés par le ton plus accommodant du président américain Donald Trump à l’égard de la Chine dans le conflit commercial qui oppose les deux pays.

Vers 09H15 GMT (11H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 59,11 dollars à Londres, en hausse de 0,70% par rapport à la clôture de lundi.

À New York, le baril américain de WTI pour la même échéance s’échangeait à 54,13 dollars, 0,91% de plus que la veille.

«Avec tant de gros titres disponibles à interpréter, les investisseurs ont choisi de se focaliser sur la perspective d’un retour de la Chine et des États-Unis à la table des négociations et d’une possible conclusion d’un accord commercial entre les deux», a expliqué Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.

Après s’être accablés réciproquement de droits de douane et de reproches vendredi, la Chine et les États-Unis ont en effet repris lundi le chemin de la négociation.

«Nous avons des négociations très significatives, qui n’ont jamais été aussi significatives», a assuré le président américain, Donald Trump, depuis Biarritz, lors du sommet du G7.

De son côté, le principal négociateur chinois, Liu He, a assuré que Pékin était prêt à «résoudre calmement le problème par des consultations et la coopération».

Par ailleurs, la venue à Biarritz dimanche de Mohammad Javad Zarif, ministre des affaires étrangères iranien, a amené M. Trump à évoquer la possibilité d’une rencontre avec le président iranien Hassan Rohani

Cependant, celui-ci a appelé mardi le président américain à «faire le premier pas» en levant toutes les sanctions imposées à l’Iran sur le dossier nucléaire.

«Le marché de l’or noir va devoir continuer à s’arranger sans l’offre iranienne, et le déficit d’offre devrait rester en place dans les mois à suivre», selon Eugen Weinberg, analyste pour Commerzbank.

«Il y a de bonnes chances que nous voyions les prix monter en conséquence car la demande, malgré les prévisions fatalistes, semble rester stable», a-t-il conclut.

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