Le pétrole baisse, miné par un indice décevant et l’inversion de la courbe

AWP

1 minute de lecture

Vers 16H45 GMT, le baril de Brent pour livraison en octobre valait 59,78 dollars à Londres, en baisse de 0,86%

Les prix du pétrole baissaient jeudi en cours d’échanges européens, pénalisés par des indices PMI décevants aux Etats-Unis et une nouvelle inversion de la courbe des obligations américaines.

Vers 16H45 GMT (18H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 59,78 dollars à Londres, en baisse de 0,86% par rapport à la clôture de mercredi.

A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance s’échangeait à 55,18 dollars, 0,90% de moins que la veille.

En début de journée, le pétrole évoluait cependant en légère hausse, avant de chuter après la publication des indices PMI par le cabinet IHS Markit.

Le PMI provisoire du secteur manufacturier pour les États-Unis en août est de 49,9 points, contre 50,5 attendus par les analystes. Lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l’activité progresse, tandis qu’elle se replie s’il est inférieur à ce seuil.

Selon John Kilduff, analyste chez Again Capital, le PMI manufacturier a été «particulièrement négatif pour les cours du pétrole, car il indique une contraction dans ce secteur, très gourmand en énergie».

De plus, «les signaux reçus de la part des marchés d’actions, ainsi que la nouvelle inversion de la courbe des taux américains, font partie des inquiétudes présentes sur le marché qui continuent de peser fortement sur les prix du pétrole», a-t-il aussi relevé.

La courbe des obligations du Trésor américain à 2 ans et 10 ans s’est une nouvelle fois très légèrement inversée jeudi.

Ce phénomène, qui s’était déjà produit la semaine dernière, est en général considéré comme un signe avant coureur de récession par les économistes.

Par ailleurs, les marchés se montrent nerveux à la veille d’un discours du président de la Banque centrale américaine, Jerome Powell, dont on attend qu’il trace la direction de la politique monétaire d’ici la fin de l’année.

A lire aussi...