Le pétrole finit en repli

AWP

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Le Brent termine sur une perte de 0,65% à 97,02 dollars et le WTI clôture sur une baisse de 0,88% à 91,79 dollars.

Les prix du pétrole ont terminé en léger repli lundi, après une séance en dents de scie, où le cours du Brent a brièvement frôlé la barre des 100 dollars.

Les cours ont été refroidis par la réaffirmation par les autorités sanitaires chinoises du maintien de la politique zéro COVID, douchant les espoirs de réouverture du pays, important consommateur de brut.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier 2023, a conclu à 97,02 dollars en baisse de 0,65%.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en décembre a perdu 0,88% à 91,79 dollars.

Le repli du dollar a incité les courtiers à miser sur le pétrole en cours de séance, a indiqué Lukman Otunuga d’Exinity, le cours du Brent s’orientant à la hausse et passant à seulement 50 cents de la barre des 100 dollars, non atteinte depuis fin août.

L’analyste soulignait aussi que le cours de l’or noir était resté soutenu par les projets de plafonnement du prix du pétrole russe par le G7.

Mais les deux références mondiales du brut ont finalement conclu plus modestement, «les investisseurs digérant (le fait que) les spéculations de la semaine dernière sur un assouplissement de la politique zéro Covid de la Chine» n’aient pas donné suite, a expliqué Stephen Innes, analyste chez Spi.

Les autorités sanitaires chinoises ont douché les espoirs d’un assouplissement de la politique zéro Covid, en soulignant qu’elle continuera à être appliquée «indéfectiblement» malgré la lassitude des habitants.

La Chine est la dernière grande économie à appliquer une politique anti-Covid rigoureuse, qui implique des confinements à répétition.

Lundi, la Chine a rapporté son plus important nombre de nouveaux cas de Covid-19 en six mois, avec près de 5.500 nouveaux cas positifs locaux, dont une grande partie dans la province côtière du Guangdong (sud), un important centre manufacturier.

La Chine consomme près de 16% de la production mondiale de brut, ce qui en fait le deuxième plus grand consommateur au monde, rappelait John Plassard, analyste chez Mirabaud.

Le pétrole bénéficie cependant toujours d’un «large soutien» à l’approche de l’entrée en vigueur de l’embargo de l’Union européenne sur le brut russe début décembre, soulignait M. Innes, alors que le G7 entend également finaliser «dans les semaines à venir» son mécanisme de plafonnement du prix du pétrole russe.

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