Le pétrole baisse avant la publication des stocks US

AWP

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Le Brent recule sous la barre des 70 dollars vers 16h et le WTI passe sous les 65 dollars.

Les cours du pétrole reculaient mercredi en cours d’échanges européens avant la publication des données sur les réserves de pétrole des Etats-Unis et alors que l’accord de l’Opep sur la production pourrait être étendu, selon un ministre irakien.

Vers 14h00 GMT (16h00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 69,75 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 36 cents par rapport à la clôture de mardi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance perdait 64 cents à 64,61 dollars une heure après son ouverture.

Après avoir frôlé leur plus haut niveau de l’année mardi, les prix se sont inscrits en nette baisse et continuaient de reculer mercredi.

«Les prix ont bougé en raison de la forte reprise du dollar», ont estimé les analystes de Trifecta Consultants.

Comme les prix du baril sont fixés en dollars, le rebond de la monnaie américaine rend les achats plus coûteux pour les investisseurs utilisant d’autres devises.

Mais les marchés ont également digéré les données de l’American Petroleum Institute (API), fédération professionnelle qui publie ses chiffres sur les stocks américains à la veille de ceux de l’entité gouvernementale de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).

«Les prix du pétrole étaient sous pression après la publication des données de l’API», qui ont fait état d’une hausse des stocks de brut, ont rapporté les analystes de JBC Energy.

Pour la semaine achevée le 23 mars, les analystes tablent ainsi sur une hausse du brut de 850’000 barils, d’une baisse de 2,38 millions de barils de ceux d’essence, et de 2 millions de barils de ceux d’autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d’un consensus Bloomberg.

L’EIA publiera également les dernières données sur la production américaine, dont l’envol ces derniers mois inquiète certains acteurs du marché.

Pour maintenir l’équilibre de l’offre et de la demande, les investisseurs comptent sur l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui s’est associé fin 2016 à dix autres producteurs pour limiter leurs extractions.

Alors que l’accord, déjà renouvelé deux fois, engage actuellement ses signataires jusqu’à fin 2018, les propos des dirigeants participant à cet accord sont décortiqués par les marchés.

Certains ministres voudraient prolonger la limitation jusqu’à mi-2019, a affirmé le ministre irakien du pétrole Jabbar al-Louaïbi à Baghdad, selon l’agence Bloomberg.
 

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