Le pétrole avance, poussé par les chiffres de l’emploi américain

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Le Brent termine sur une montée de 1,73% à 66,47 dollars et le WTI finit sur un gain de 1,91% à 64,58 dollars.

Les cours du pétrole ont progressé vendredi, aidés par le dernier rapport sur l’emploi aux Etats-Unis, dont les chiffres meilleurs qu’attendu allègent les inquiétudes quant à la demande de brut.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, a gagné 1,73% à 66,47 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juillet, a progressé de 1,91% à 64,58 dollars.

«Nous nous trouvons dans une situation idéale où les données économiques sont bonnes pour le marché pétrolier», explique auprès de l’AFP John Kilduff, d’Again Capital.

La première économie mondiale a créé 139.000 emplois le mois dernier, moins qu’en avril (147.000, chiffre nettement révisé à la baisse), mais un peu plus que les 126.000 attendus.

«Il s’agit d’un bon rapport» qui «laisse présager une bonne demande dans le futur», note M. Kilduff.

Ces chiffres «ont fait reculer les craintes d’une récession due aux droits de douane», selon Mark Bowman, analyste chez ADM Investors Services.

L’or noir profite aussi de l’appel entre Xi Jinping et Donald Trump, qui a entamé un bras de fer commercial avec Pékin, et a assuré que sa conversation d’environ une heure et demie jeudi avec son homologue chinois s’était conclue «de manière très positive».

Cet échange est intervenu après que M. Trump a accusé la semaine dernière la Chine de ne pas respecter les termes de l’accord entre les deux pays, menaçant de relancer la guerre commerciale.

L’appel offre ainsi «une lueur d’espoir quant à la conclusion d’un accord», estime M. Bowman, ce qui serait positif pour les deux plus grandes économies mondiales, et donc pour leur demande en énergie.

«Cela nous rappelle qu’il s’agit en grande partie d’une posture de négociation pour Donald Trump (...), il y a donc un certain soulagement», commente pour sa part M. Kilduff.

Par ailleurs, selon une note des analystes de la banque HSBC, le marché pétrolier «semble équilibré au deuxième trimestre et au troisième trimestre, la demande de pétrole augmentant en été et atteignant son maximum en juillet-août, ce qui correspond à l’augmentation de l’offre de l’Opep+», l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés.

«Nous avons réussi à passer outre les questions des surtaxes douanières et de l’Opep+, c’est pourquoi nous sommes fermement revenus au-dessus des 60 dollars le baril», conclut M. Kilduff.

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