USA: les ventes de logements anciens en 2021 au plus haut depuis 2006

AWP

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La Fédération nationale des agents immobiliers américains annonce une progression de 8,5% par rapport à 2020, avec 6,12 millions de biens vendus.

Les ventes de logements anciens ont été en 2021 au plus haut depuis 2006 et, face à une demande qui reste très forte, le nombre de biens disponibles à la vente a même atteint en décembre un plus bas historique.

Les ventes de logements anciens ont augmenté de 8,5% en 2021 par rapport à 2020, et, avec 6,12 millions de biens vendus, se sont inscrites au plus haut depuis 2006, juste avant l’éclatement de la bulle immobilière, selon les chiffres publiés jeudi par la Fédération nationale des agents immobiliers américains (NAR).

La demande toujours très forte, face à une offre insuffisante pour y répondre, a fait chuter les ventes de 4,6% en décembre par rapport à novembre, et 6,18 millions de maisons et appartements ont changé de propriétaire, en rythme annualisé.

Les analystes s’attendaient à un recul plus léger et tablaient sur 6,42 millions de ventes.

«Fin décembre, le stock de logements anciens invendus est tombé au plus bas historique de 910.000, ce qui équivaut à 1,8 mois du rythme de ventes mensuel», a détaillé la fédération dans son communiqué.

«Décembre a vu les ventes reculer, mais la baisse était plus un signe de contraintes d’offre qu’une indication d’une demande plus faible», a déclaré Lawrence Yun, économiste en chef de NAR.

Il voit ce ralentissement des ventes se prolonger au cours des prochains mois en raison de la hausse des taux des crédits immobiliers.

«Je m’attends également à ce que les prix des maisons augmentent plus modérément, de 3% à 5% en 2022, puis de la même manière en 2023 à mesure qu’une offre supplémentaire de biens (neufs) arrivera sur le marché», a précisé l’économiste.

Le prix médian d’un logement ancien s’est établi à 358.000 dollars, soit 15,8% de plus qu’en décembre 2020.

Le secteur immobilier a connu un boom depuis le deuxième semestre 2020. Le télétravail généralisé, des taux d’intérêt au plus bas combinés à une hausse de l’épargne des ménages avaient provoqué une ruée vers les maisons et appartements plus grands, plus loin des centres-villes, faisant flamber les prix.

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