L’indicateur des promesses de ventes a progressé de 3,8% en mars alors que les analystes ne misaient que sur une avancée de 1,1%.
Les promesses de ventes de logements aux États-Unis ont nettement progressé en mars, dépassant largement les attentes des analystes au début du printemps, généralement la meilleure saison des ventes immobilières, selon les chiffres de l’Association nationale des agents immobiliers (NAR) publiés mardi.
L’indicateur des promesses de ventes a progressé de 3,8% en données corrigées des variations saisonnières, à 105,8 points en mars alors que les analystes ne misaient que sur une avancée de 1,1%.
Sur un an, les promesses de ventes, un baromètre avancé du marché immobilier puisqu’il se base sur les contrats de cession qui se concrétisent en général 45 jours après, restent dans le rouge, reculant de 1,2%.
Elles sont en repli sur un an pour le 15e mois d’affilée.
L’économiste de la NAR, Lawrence Yun, a assuré déceler «un sentiment positif de la part des acheteurs alors que les demandes de crédits immobiliers sont en hausse et que les taux d’intérêt sur ces prêts sont extrêmement favorables».
Parallèlement, l’enquête mensuelle Case Shiller sur les prix des logements, publiée également mardi, a fait apparaître pour février la plus faible augmentation des prix depuis six ans et demi.
Le coût des logements dans les vingt plus grandes villes, ajusté des variations saisonnières, n’a avancé que de 3% en rythme annuel, la hausse la plus modeste depuis septembre 2012.