Les espaces occupés ne vont pas diminuer de manière significative malgré le recours plus fréquent au télétravail, estime Martin Kaleja, le responsable de Swiss Prime Site (SPS) Immobilien.
La demande en surfaces de bureau devrait demeurer stable une fois la pandémie de coronavirus passée. Les espaces occupés ne vont pas diminuer de manière significative malgré le recours plus fréquent au télétravail, estime Martin Kaleja, le responsable de Swiss Prime Site (SPS) Immobilien, qui parie sur une utilisation différente des locaux.
«Beaucoup s’attendent à une modèle hybride, soit un transfert vers le télétravail et un bureau partagé comme lieu d’interaction et d’échange», affirme M. Kaleja en interview vendredi sur le portail de Finanz und Wirtschaft. La demande devrait rester «plus ou moins» égale qu’avant la crise, selon lui. SPS Immobilien est la principale division du groupe SPS.
«Les bureaux resteront notre coeur de métier. Une part de 50% constitue notre cible, Nous sommes légèrement en dessous» de cet objectif, note le dirigeant. Le portefeuille immobilier de SPS est valorisé à 12 milliards de francs. Le taux de vacance devrait rester sous le 5% et même reculer vers 4% à moyen terme.
Les acquisitions vont jouer un rôle mineur à l’avenir pour SPS. «Nous n’allons pas rejeter des opportunités, mais ne souhaitons pas croître en direction des 14 ou 15 milliards de francs», souligne Martin Kaleja. Les prix sont élevés sur le marché, ce qui implique une pression sur les rendements nets. Il s’agit également de ne pas malmener la structure du bilan, renforcée en 2020 avec la vente de le gestionnaire de maisons de retraite Tertianum, selon le responsable.